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«Belgrade, bombardée, ne s’en aperçoit pas » in Le Journal, titre d’une dépêche publiée le 6 août 1914.
« Ma blessure ? Ça ne compte pas… Mais dites bien que tous ces Allemands sont des lâches et que la difficulté est seulement de les approcher. Dans la rencontre où j’ai été atteint, nous avions été obligés de les injurier pour les obliger à se battre. »
in Écho de Paris, » Récit d’un blessé « , Franc-Nohain, 15 août 1914
» Les Allemands tirent fort mal et fort bas ; quant aux obus, ils n’éclatent pas dans la proportion de 80 %. »
in Journal, 19 août 1914
« Quant au léger recul qu’il nous a fallu subir en Lorraine, il n’a aucune importance. Incident de guerre tout au plus (…) j’ajoute (…) que l’énorme quantité de matériel conquis sur les Allemands, témoigne chez eux d’un singulier affaiblissement » lieutenant-colonel Rousset dans Le Petit Parisien, 22 août 1914
» Leur artillerie lourde est comme eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité… et tous les éclats… vous font simplement des bleus. »
in Le Matin, Lettre du front, 15 septembre 1914
« Nos troupes, d’ailleurs, maintenant, se rient de la mitrailleuse (…) On n’y fait plus attention »
in Le Petit Parisien, L. Montel, 11 octobre 1914
«Les obus allemands ne sont pas si méchants qu’ils ont l’air d’être » in Le Petit Parisien, «Lettre de soldat », 19 janvier 1915.
« Pour moi, l’armée allemande est désormais inopérante. »
in Journal, 6 février 1915
« Ils mangent de la paille. »
in Petit Parisien, 29 février 1915
« Leurs légumes ne poussent pas. »
in Le Matin, 26 mars 1915
Rien ne pourrait nous arriver de plus heureux que cette recrudescence d’offensive boche » général Cherfils
dans l’Écho de Paris, 1er mai 1915.
« A part cinq minutes par mois, le danger est très minime, même dans les situations critiques. Je ne sais comment je me passerai de cette vie quand la guerre sera finie. Les blessures ou la mort… c’est l’exception »
in Petit Parisien, « Lettre de soldat », 22 mai 1915
« (…) Mais au moins ceux-là [tués à la baïonnette] meurent de leur belle mort, dans de nobles combats (…) Avec l’arme blanche, nous retrouvons la poésie (…) des luttes épiques et chevaleresques »
in L’Écho de Paris, Hébrard de Villeneuve, 10 juillet 1915.
« Les cadavres boches sentent plus mauvais que ceux des Français. »
in Le Matin, 14 juillet 1915
« S’il y a un mouvement en Russie, c’est pour réclamer la guerre à outrance » in Écho de Russie, J. Herbette, 11 janvier 1917
Extraits rapportés par Jean-Jacques BECKER, Les Français dans la Grande Guerre. Paris, Robert Laffont, 1980, 317 p.
l’Intransigeant du 17 août 1914
« L’inefficacité des projectiles ennemis est l’objet de tous les commentaires. Les shrapnells éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses : elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure. »
in KUPFERMAN, Fred, « Rumeurs, bobards et propagande », in L’Histoire n° 107, janvier 1988, p. 99