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Le vascon, première langue d'Europe
Les travaux sur les éléments linguistiques communs aux contrées européennes révèle, en particulier au niveau des toponymes, l'existence d'une langue commune antérieure à l'arrivée des indo-européens. Cette langue hypothétique est baptisée vascon car elle possède bien des points communs avec la langue basque moderne. Pour Élisabeth Hamel et Théo Vennemann, les vascons réfugiés dans le sud ouest de la France lors du dernier maximum glaciaire ont progressivement réoccupé l'Europe lorsque le climat s'est radouci. Les peuples indo-européens, arrivés plus tardivement on adopté les dénominations de leurs prédécesseurs en ne les déformant pas suffisamment pour qu'ils deviennent méconnaissables.
http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/svt/evolhom/2002.htmUne copie de l'article :
http://www.sagesse-primordiale.com/forum/ftopic208-la-montagne-de-la-rhune-au-pays-basque.htmlvoir le 11ème message.
http://fr.altermedia.info/general/peuples-primordiaux_6586.htmlhttp://ma.prehistoire.free.fr/basque.htmhttp://pitxuri.org/modules/news/article.php?storyid=132Citer :
De nombreux ethnologues et linguistes avaient déjà lancé l'idée d'une culture basquoïde post-glaciale qui aurait habité une grande partie du continent européen jusqu'à l'arrivée des peuples indo-européens. Ceux qui défendaient et défendent cette thèse attribuent à cette culture les peintures des grottes franco-cantabriques. Cependant, les indices permettant de faire le lien entre cette culture rupestre et une ethnie apparentée aux Basques manquaient jusqu'à présent. La journaliste Elisabeth Hamel et le linguiste Theo Vennemann ont apporté de nouvelles pistes après un travail de sondage sémantique de la toponymie européenne. Ils lancent l'hypothèse de l'existence d'une langue pré-indo-européenne qu'ils appellent vascon —une forme plus primitive de l'euskara, un proto-basque ou paléo-basque—, et qui serait le tronc linguistique duquel déclinent beaucoup de noms de lieux-dits, de fleuves, de vallées ou de montagnes partout en Europe. Ce n'est pas une théorie nouvelle. Docteur en philologie allemande et professeur à l'université de Munich, Theo Vennemann défend depuis dix ans que le vascon était parlé sur le vieux continent avant l'arrivée des langues celtes, germaniques ou gréco-latines. "Aujourd'hui, écrit-il dans l'article, nous pensons que les Vascons étaient les descendants d'un groupe d'hommes préhistoriques ayant vécu au Pays Basque, dans les Pyrénées, à l'époque de la dernière glaciation, il y a près de 20 000 ans". Les chercheurs affirment que ce peuple se serait réfugié dans la partie occidentale de la chaîne pyrénéenne pour redescendre après dans les plaines d'Europe, qu'ils auraient colonisé : la péninsule ibérique, la Russie et même la péninsule scandinave.
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/La_langue_basque_ou_euskara__incertitudes_et_faits_averes.aspCiter :
Archéologues et généticiens
Finalement ce sont moins les linguistes que les archéologues et les généticiens qui ont proposé d’autres hypothèses satisfaisantes à l’esprit avec les apports de Colin Renfrew et L. Cavalli-Sforza en particulier. Ce dernier tente un compromis entre les points de vue de Renfrew et M. Gimputas sur l’origine des populations indo-européennes, en optant pour une double expansion des mêmes peuples venue d’Anatolie d’abord, comme le pense Renfrew, puis à partir des steppes au nord de la mer Noire, selon le point de vue de Gimputas.
Mais Cavalli-Sforza recourt d’abord à la permanence d’un fait biologique en Pays basque : on sait depuis longtemps que la population basque actuelle se distingue encore aujourd’hui par un capital génétique particulier avec dans le groupe sanguin deux caractéristiques : plus de 50 % de type O, chiffre le plus élevé en Europe et un pourcentage de rhésus négatif le plus élevé dans le monde. On remarquera que ces chiffres décroissent progressivement dans certaines populations voisines dans les vallées pyrénéennes gasconnes et en Aquitaine. En comparant les distances génétiques entre les populations et en faisant entre autres l’hypothèse que les populations moins proches culturellement et linguistiquement ont généralement moins de chances de pratiquer l’échange génétique, Cavalli-Sforza avance l’idée, déjà généralement admise par les bascologues, que le basque est enraciné sur le même territoire depuis très longtemps, sans qu’il y ait eu de substitution linguistique, en particulier avec un parler indo-européen. Ce qui est nouveau est qu’il repousse cette date à un horizon préhistorique très éloigné, soit 35 000 ou 40 000 ans.