Quelqu'un aurait-il des Lumières sur le duc de Bavière, prince de Birkenfeld, duc de Pfalzweibrücken ? Je sais peu de chose sur ce personnage lié au duc d'Aiguillon, prince philosophe éclairé. A part quelques documents des archives de Bavière je sais que le littérateur Linguet fut son secrétaire et que l'abbé Séchamp, ci-devant escroc à Londres, fut un temps son chapelain. Une hypothèse : il devait s'acquitter de missions diplomatiques secrètes pour les Affaires étrangères.

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"... à cent lieues de la Bastille, à l'enseigne de la liberté."

Jusqu'à ce jour je croyais qu'on disait le duc de Deux-Ponts

C'est exact, c'est bien "de" Deux-Ponts et non "des", le titre du sujet a été corrigé.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Duc des Deux-Ponts convient aussi. Par exemple dans l'édit de Saint-Germain-en-Laye (1570) : "Et pareillement le duc des Deux Ponts et ses enffans..."

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Quand il est noté "des" Deux-Ponts, c'est que soit la traduction française est mauvaise, soit les rédacteurs de l'acte ne connaissent pas la réalité bipontine. Car c'est une ville dont il s'agit, et on dit bien "Deux-Ponts" et non "Les Deux-Ponts". On dit donc "de" et non "des" Deux-Ponts.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Il n'en reste pas moins que dans maints actes officiels anciens (celui de l'édit de Saint-Germain-en-Laye que j'ai cité n'est pas le seul) on écrivait "...des Deux Ponts" (au pluriel ; avec ou sans trait d'union? à vérifier). Les rédacteurs du XVIème siècle avaient-ils raison ou tort de mettre le pluriel? C'est une autre question ?


On dit "de", mais autrefois on disait "des". C'est d'ailleurs plus logique. Dites-vous "le maire de Saintes-Marie-de-la-Mer", le "maire de Les Adrets" etc...?

Mais on s'éloigne du sujet

Bon, mettons tout le monde d'accord: von Zweibrücken :lol:

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Tous les désespoirs sont permis

Et non pas "von den Zweibrücken"

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Quoi qu'il en soit, le duc de Deux Ponts était un sacré libertin, proche de Louis XV et de Madame de Pompadour, c'est lui qui présenta le marquis de Cavanac à Mademoiselle de Romans pour qu'elle en fasse un mari présentable. Lui même était amateur de jolies femmes assez peu farouches. Ce lovelace entouré de viveurs poussa même la plaisanterie jusqu'à épouser une fille d'Opéra, Mademoiselle Gamache dont il fit un comtesse de Forbach... Il n'est pas étonnant que le portrait érotique de la belle Morphise par Boucher ait terminé sa carrière dans ses collections. C'est comme cela qu'il est aujourd'hui à Munich.