Tiens, je n'avais pas remarqué que vous vous étiez inscrit, Clovis...
Heureux qu'on ait réussi à vous convaincre !
Mince, l'idée de Pierre Briant n'est pas bête du tout, en fait...
En revanche, même si les Perses ne pouvaient diviser l'armée alexandrine et fondre sur chaque partie séparément, il est indéniable que l'avenir était bien sombre pour celle-ci: incapable de se ravitailler en troupes grecques, elle perdait forcémment des soldats, même en dehors des batailles (maladies, morts de faim ou de soif, notemment dans les déserts d'Egypte et d'Arabie, embuscades, etc...).
Pourquoi donc Darius, par 3 fois (bon, la première est excusable
), a-t-il préféré le grande bataille, pariant ainsi toutes ses chances sur ses troupes, à la guerre d'usure ? En 333, la stratégie de Memnon de Rhodes aurait fini par avoir raison d'Alexandre, quand il mourut brusquemment; en 328, dans les montagnes de Bactriane, Alexandrie se trouva aux prises avec un habile général (on pourrait aujourd'hui dire
guérillero) bactrien, un dénommé Spitaménès, qui, apparemment, lui tua plus de troupes qu'il n'en avait perdues lors de ses 3 batailles contre les Perses réunies ! Encore une fois, c'est par un lâche assassinat qu'Alexandre se sortit de ce mauvais pas...
En positionnant ses troupes contre l'armée macédonienne avançante entre les villages d'Arbèles et de Gaugamèles, Darius misait sur un quitte ou double. Et malheureusement pour lui, ce n'est pas le double qu'il atteignit...