Le château, dans son architecture actuelle, a été construit entre 1703 et 1709 par l'architecte Germain Boffrand, disciple de Mansard, sur commande de Léopold 1er, duc de Lorraine et de Bar. Son architecture est inspirée de Versailles, d'où son surnom de petit " Versailles lorrain ". Stanislas Leszczynski, roi de Pologne déchu et nouveau duc de Lorraine, s'y installe en 1737. Il décédera en 1766 des suites de ses brûlures dues à une chute dans l'âtre de sa chambre.

Le 2 janvier 2003, vers 18h30, un incendie se déclare dans la charpente de la chapelle, située au cour de l'édifice. La mobilisation des secours est immédiate, mais durant leur déploiement le feu attisé par des vents de plus de 100 kmh se propage rapidement à l'aile sud du château

Le bilan
Les bâtiments

Les dégâts sont considérables. Ils affectent les éléments les plus prestigieux du château :

La chapelle " Les salons de réceptions (salle de la livrée, salle des audiences) 800 m² environ


Le musée (1000 m²)


L'escalier d'honneur


La charpente et les toitures


Les appartements princiers (2000m²)


Les murs de l'édifice ont été soumis à l'action du feu et de l'eau, puis dans les jours qui suivirent à celle du gel.



Les collections

La bibliothèque militaire en son entier : 30 000 documents dont des éléments de correspondance de Napoléon,
Une partie de la collection des faïences de Lunéville et de Saint Clément, dont l'emblématique " nain de Stanislas ", les verres et les céramiques de Muller et de Mougin.
Les 200 pièces de faïence de la Pharmacie, " apothicairerie " du XVIIIème siècle,
Les momies coptes et leurs linges avec inscriptions,
Des tableaux, parmi lesquels : " nature morte aux livres " de Brabant, des portraits à la plume de Jean-François Bernard, les gravures de Paul Emile Colin, deux toiles de Bouguereau, des portraits de Stanislas, des vues du château au XVIIIème et notamment celle dite " aux gendarmes rouges ", cinq petits tableaux représentant les anciens pavillons d'agrément de Stanislas,
Des tapisseries et tentures : la tapisserie des Gobelins "l'enlèvement d'Europe", les tentures de cuirs du XVIIème " le triomphe de David, Salomon et la reine de Saba. "
Plusieurs lustres anciens, les boiseries sculptées, trumeaux et armoiries, cheminées, ferronneries

Y a eu pas mal de subventions et d'initiatives individuelles pour relerver le chateau au premier rang desquels Otto Von Habsbourg qui présidaient le comité de soutien. C'est normal en temps que candidat legitime a la couronne de Lorraine il devait bien cela ;)

Mais je crois que ça se visite a nouveau certaines pieces ont été réouvertes l an dernier

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Pas d'URL dans les signatures.

Vous pouvez avoir toutes les informations sur le drame de janvier 2003 , la souscription pour la reconstruction, l'état des travaux...etc sur le site Lunéville, château des Lumières, ici.

Les bâtiments du château de Lunéville concernés par le sinistre du 2 janvier 2003 sont ceux reconstruits entre 1719 et 1723 (date d'installation définitive de la cour au château) après un incendie. Leur intérêt est d'autant plus important qu'il s'agit de la seule demeure ducale du XVIIIe siècle conservée avec des éléments de décor. En effet les autres ont été détruits ou ont subi des modifications très importantes :


le château de Commercy (Meuse) où la participation de Boffrand est moins clairement établie, a été incendié en 1944 (80% sont détruits), la reconstruction achevée en 1977 n'a pas permis la restitution des décors.
le château de la Malgrange (Jarville, Meurthe-et-Moselle), également de Boffrand et reconstruit par Héré, fut détruit en grande partie après 1766 (il subsiste aujourd'hui un exceptionnel parquet marquetté, deux cheminées, une alcôve, un bel escalier monumental avec sa rampe en ferronnerie ainsi qu'un perron avec son garde-corps).
le château ou salon de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), détruit dès la mort de Stanislas (une partie du mobilier et du décor a été vendue en 1767 à Bâle, un élément est conservé au Historisches Museum Basel en Suisse, un autre, en pierre, conservé au Musée de Lunéville a été en grande partie détruit lors de l'incendie).
l'extension du palais ducal à Nancy par Germain Boffrand, dite parfois le “Louvre de Boffrand”, a été détruite au 18e siècle.




Seul, le petit château appelé aussi “La Favorite” , construit à Lunéville pour Charles Alexandre, fils du duc Léopold , a conservé le décor stuqué de son grand salon, sans toutefois la partie peinte. Les autres ailes du château de Lunéville, touchées par des sinistres successifs (ex : incendie du 19 mars 1961), ne conservent quasiment aucun décor significatif, à l'exception de l'escalier nord et de l'antichambre située derrière.
Sur le plan historique, le château de Lunéville est le dernier lieu de résidence du dernier duc de Lorraine, Stanislas qui y mourut, brûlé, en 1766. C'est aussi le lieu d'un traité important, celui de Lunéville en 1801 entre la France et l'Autriche sur la politique française en Italie

voici quelques gravures de ces demeures ou de leurs jardins:

chateau de la Malgrange:[img]http://www.nancy.fr/culturelle/expo_stan_muslor/here/malgrange.htm

Chanteheux:
http://www.nancy.fr/culturelle/expo_sta ... teheux.htm

chateau de Lunéville:
http://www.nancy.fr/culturelle/expo_sta ... eville.htm

cascade de Lunéville :
http://www.nancy.fr/culturelle/expo_sta ... ascade.htm

http://www.nancy.fr/culturelle/expo_sta ... -royal.htm

Le château de Lunéville (vu depuis les jardins). Ce qui a brûlé se trouve de l'autre côté (côté cour).

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Un autre trésor de Lorraine : le Château de Haroué

Ce beau château est un exemple unique de l'art français au début du XVIIIe siècle, au moment de l'âge d'or de la Lorraine, lorsque celle-ci était indépendante.

Il est l'oeuvre de l'architecte Germain Boffrand (1667-1754). Les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier sont forgés par Jean Lamour (qui réalisa les grilles de la Place Stanislas à Nancy), une des tours du château est peinte par Pillement et les statues sont l'oeuvre de Barthélemy Guibal (le sculpteur des fontaines de la place Stanilas à Nancy).

Pour une visite par internet : Château de Haroué

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En voici la façade :

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