Beau sujet de recherche.
En tout cas, si tant est que certaines de ces familles n'aient pas disparu encore aurait-il fallu :
- soit qu'elles se perpétuent en ligne masculine,
- soit, s'il n'y avait eu de descendance que féminine, que l'époux de la fille d'un patricien soit adjoint au patriciat par un empereur.
Or, après la chute de l'empire et le chaos qui s'est étendu sur l'Italie comme ailleurs, par définition il n'y avait plus les structures adéquates.
En outre, il faut avoir conscience qu'une famille patricienne avant que César et Auguste n'établissent leur domination et le système impérial, ce n'est pas la même chose qu'une famille patricienne sous le haut-empire.
En gros, en 50 avant JC, non seulement toute la Gaule est occupée, y compris les villages armoricains
, mais le cercle du patriciat est refermé depuis la toute fin du 5ème siècle, avec l'intégration au patriciat de la gens Claudia tout droit arrivée de Sabine.
Ensuite, avec le temps, et les guerres, y compris les guerres civiles, et notamment le fait que parfois des familles s'éteignent par voie naturelle (pas d'enfants qui survivent, stérilité ou incapacité à procréer), les rangs du patriciat vont se creuser.
Donc, César et Auguste notamment vont faire entrer des plébéiens dans le patriciat.
Le plus bel exemple en est peut-être Auguste lui-même dont César fit un patricien avant de l'adopter. Caius Octavius était donc patricien avant même de devenir Caius Julius Caesar Octavianus, adoption qui l'aurait rendu patricien s'il ne l'avait pas déjà été. (Même si on peut ajouter qu'un patricien qui s'appelle Julius Caesar et qui se prétend descendant d'Enée et Vénus, ça a un peu plus de classe qu'un patricien qui s'appelle Octavius).
Et ces adlections continueront après.
PS : Les Caecliii Metelli n'étaient pas patriciens mais plébéiens.