Deshays Yves-Marie a écrit :
La récurrence des imprécations à l'encontre des infidèles, des "associateurs" et autres mécréants est évidente à la lecture du Coran. C'est presque une sorte de leitmotiv lancinant!
Dans ce contexte quelles significations accorder au terme « imprécation » ?
http://www.cnrtl.fr/definition/imprécation
cnrtl a écrit :
A. − ANTIQ. Prière solennelle appelant (sur l'ennemi, le coupable) la colère des divinités infernales (spécialement des furies). Un serment se fait au nom des furies avec des imprécations terribles (CHATEAUBR., Génie, t. 1, 1803, p. 548)
Un serment se fait au nom des furies avec des imprécations terribles (CHATEAUBR., Génie, t. 1, 1803, p. 548) :
1. Chaque armée prononce contre l'armée ennemie une imprécation dans le genre de celle dont Macrobe nous a conservé la formule : « O Dieux, répandez l'effroi, la terreur, le mal parmi nos ennemis. Que ces hommes et quiconque habite leurs champs et leur ville, soient par vous privés de la lumière du soleil. Que cette ville et leurs champs, et leurs têtes et leurs personnes, vous soient dévoués. » FUSTEL DE COUL., Cité antique,1864, p. 263.
− P. anal. Malédiction solennelle, proférée contre quelqu'un
RHÉT. [P. réf. aux héros de l'Antiq.; en gén. au plur.] Ensemble d'invectives et de malédictions, chargées d'exprimer la fureur ou la soif de vengeance à leur paroxysme
B. − P. ext. Souhait de malheur, adressé à quelqu'un; p. ext. injure. Lancer, proférer, hurler, fulminer des imprécations; éclater, se répandre en imprécations; un flot d'imprécations!
Quelles seraient les limites du malheur, moral ou physique, pour celui est destinataire de l’imprécation si ces vœux sont exhaussés ?
Quelle est la perception du malheur pour le croyant lambda ?
(Dans l'histoire)