Sumer et Akkad sont deux entités distinctes, mais durant leur histoire l'un a parfois englobé l'autre.
Le djebel Hamrîm sépare la Mésopotamie en deux régions distinctes. Le nom de Sumer (Sinéar dans la Bible, Shumeru en akkadien) désignant la partie méridionale est souvent opposé à celui d'Akkad, ou Agadé désignant la partie centrale. Les Sumériens ne constituaient pas une population autochtone : probablement venu de l'Est (Iran), ils s'imposent à une population sémitique locale dans laquelle, ils se fondent progressivement. Vers 3000, une vague sémite venue du nord repousse les Sumériens vers le sud : Sumériens au sud, sémites Akkadiens au nord. Après la conquête de Sumer par Sargon l'Ancien, le nom même de Sumer ne se conservera que dans les protocoles ; celui d'Akkad s'étendra à toute la région. A cette époque, les inscriptions reprennent les signes cunéiformes sumériens mais l'akkadien comme le sumérien seront encore distinctement parlés jusqu'au dernier quart du IIIe millénaire.