MonteCristo a écrit :
En effet, je n'ai jamais compris pourquoi on parlaient de "races" pour des chevaux (je suis un grand adepte d'équitation) et non de type alors qu'il est mal venu de parler de "race" pour les humains. Abus de langage? Paresse linguistique?
Je pense qu’il manque l’aspect culturel aux chevaux pour que l’on puisse parler d’ethnie. Aha ! Je crois que finalement les scientifiques ne sont pas des paresseux :
Cuchlainn a écrit :
Pourquoi hum ? Phénotype et sous-population sont des termes banals de sciences de la vie. Il y a des tas de sous-populations d'oiseaux qui ne sont pas des sous-espèces malgré les phénotypes observés, et il n'y a rien là à hum-er.
Veuillez m’excusez, j’ai du humer trop fort ! En tout cas voici qui corrige le tir et permet en plus à MonteCristo de se rassurer : on n’est pas des feignants, on a inventé des mots pour remplacer le terme de race.
Sous-population est quand même un peu plus long à dire, et un peu plus dur à écrire (et vice et versa…) que « race ».
Phénotype tient à l’expression visible des ensembles héréditaires. C’est ce que l’on voit… hum, comme la couleur de peau. Mais je l’ai dis, la couleur de peau
n’est pas un critère valable de définition des races, pas en Science.
Et le degré de pilosité n’est pas forcément toujours visible… hé, hé ! non ? Sauf en été sur la plage : un bon lieu de travail pour anthropologues de tous poils, si vous me passez l’expression. C’est ça le stress quand on bosse sur le terrain !