Méandre a écrit :
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L'apparence et le volume, peut-être mais "l'organisation intérieure" peut être pas !
Dans le cas d'une organisation, peut-on poser comme hypothèse que les "connectiques" s'agencent différemment selon les stimulis de chaque période de notre histoire.
Il est connu que notre cerveau sait faire montre de plasticité dans le traîtement de l'information. Les zones concernées changent un peu d'un individu à un autre. Il est évident que ce du être le cas au cours de l'évolution.
La structure interne dépend de notre éducation et celle-ci est en partie fondée sur notre culture.
On sait, par les moulages, que certaines aires existent depuis longtemps.
Habituellement, on se sert de travaux de Brodmann qui a définit 52 aires qui subdivisent notre cortex.
Pour ce qui est de la plasticité, voici ce qu'en dit Wikipédia :
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Plasticité cérébrale [modifier]
La mise en place des réseaux neuronaux est loin d'être finie à la naissance d'un individu. C'est chez l'homme vers l'âge de 18 ans qu'on considère son développement achevé. Mais il faut savoir que le cortex cérébral est malléable : suivant qu'on stimule ou non un organe, sa représentation au niveau du cortex va être plus ou moins importante. On remarque que chez les personnes ayant subi l'occlusion de l'œil gauche, l'œil droit au bout d'un certain temps prendra autant de place que les deux yeux avant cette occlusion. De même quand on stimule volontairement un sens, comme l'audition chez les accordeurs de piano ou le toucher chez un violoniste. La désuétude d'une faculté peut au contraire entrainer sa régression au niveau cérébral. Dans certains cas de tumeurs cérébrales à développement lent, cette plasticité cérébrale permet de maintenir intactes toutes les fonctions jusqu'à un stade très avancé de la maladie (on peut s'apercevoir alors que 20% des hémisphères cérébraux est non fonctionnnel). Cette plasticité est essentiellement due aux modifications des connexions entre neurones (modifications synaptiques) qui s'effectuent tout au long de la vie. Toutefois il existe aussi une neurogenèse (formation de neurones à partir de cellules souches) dans certaines zones non-corticales du cerveau (comme dans l'hippocampe).
Que peut-on en retenir vis à vis de notre questionnement ? Le cerveau des sapiens ancestraux est sûrement très proche du notre, pour
néandertalis ou les pré-sapiens, il est plus difficile de trancher.
Mais, la place des diverses fonctions cérébrales est sujette à caution. Par exemple, Cro-magnon n'a pas besoin de savoir écrire. Donc, les aires qui gèrent chez nous la lecture, la reconnaissance des mots, l'écriture devaient servir à autre chose.
De même, l'aire de Broca qui gère le langage ne peut pas être utilisée comme le signe de l'existence de celui-ci. Et son empreinte ne peut pas servir à déterminer si le langage de l'époque considéré était évolué ou non. Quand l'homme a découvert l'écriture, son apprentissage s'est soldé par la diminution des zones accordées à d'autres fonctions. Je pense que l'on ne connaitra jamais quels fonctions furent impactées.
Aires de Brodmann :
Homonculus sensitif :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homonculus_sensitif