Marocain a écrit :
la densité des agriculteurs est plus grande que celles des chasseurs cueilleurs qui ont besoin de plus d'espace.
Cas classique.
Marocain a écrit :
cette étude suggère donc qu'en meme temps qu'elles diffusaient l'agriculture, les sociétés d'agriculteurs ont du petit a petit incorporé des populations de chasseurs cueilleurs, jusqu'a diluer complètement leur patrimoine génétique originelle. la société nouvelle serait donc génétiquement proche des chasseurs cueilleurs, mais avec une culture des agriculteurs (et peut etre aussi leur langue).
Sauf que là, l'étude dont parle Massario semble bien au contraire laisser penser que ces agriculteurs seraient arrivés en Scandinavie par migrations, sans s'être trop mélés aux populations locales de chasseurs-cueilleurs et que l'on ne retrouverait pratiquement plus de traces d'eux dans la population actuelle:
massario a écrit :
L'étude prouve que l'arrivé de l'agriculture en Scandinavie s'est accompagné de la venue de populations venus du sud de l'Europe et que
le mélange des populations néolithiques et des chasseurs cueilleurs locaux n'était toujours pas réalisé à la fin du néolithique. Les deux populations ont donc cohabité en Scandinavie sans trop se mélanger.Citer :
Skoglund et ses collègues constatent que l’ADN des chasseurs-cueilleurs se rapproche de celui des habitants actuels du nord de l’Europe, notamment des Finlandais. Celui de la femme de Gökhem, en revanche, se rapproche de la signature génétique des Européens du Sud, Grecs ou Chypriotes. [...]
Les résultats de l’étude suédoise, publiés dans la revue Science du 27 avril, accréditent l’hypothèse d’une migration de cultivateurs venus du sud de l’Europe qui ont voyagé à travers le continent, remontant vers le nord, et répandant leurs techniques agricoles. Le savoir-faire aurait donc bien voyagé avec des migrants originaires des régions méditerranéennes. Que reste-t-il de ces peuples dans l’ADN des européens d’aujourd’hui? D’après Jakobsson et ses collègues, les deux peuples auraient coexisté pendant longtemps en Suède avant de finir par se mélanger. D’autres études de paléogénétiques seront nécessaires pour compléter le puzzle.
Si ces populations d'agriculteurs méditérranéens se sont diffusés jusqu'en Scandinavie en se mélangeant peu aux chasseurs cueilleurs (
moins nombreux) l'on devrait donc retrouver parmi les populations scandinaves actuelles leurs traces génétiques en fortes proportions... Or, l'on en retrouve très peu... et l'on retrouve surtout les traces de ces chasseurs cueilleurs pourtant logiquement moins nombreux. Dans ce cas, pourquoi ? L'on en saura plus suite à de nouvelles analyses et études.