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L'homme a déjà pas mal de problèmes pour empêcher les espèces sauvages de reconquérir ses terres agricoles...
Oh, il y arrive très bien... Dans un champ de maïs, à part la culture, il ne pousse pas grand-chose. Nombre des espèces messicoles sont menacées de disparition, sous nos latitudes. Toutes les espèces ne reviennent pas avec la déprise...
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En fait, le problème principal ne viendra pas de l'homme, mais de la "vitesse de déplacement" des diverses espèces et des microcosmes associés.
Si, le problème vient de l'homme. Le réchauffement est l'arbre qui cache la forêt : bien avant qu'il ne commence à se manifester, l'homme détruisait déjà des habitats, leur imposait une uniformisation drastique, et coupait les écosystèmes de barrières de toutes sortes. Nombre d'espèces ont déjà été réduites à des niveaux tels que le problème supplémentaire de devoir ramper vers le nord risque de n'être qu'un coup de grâce.
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Il faudra donc identifier ces espèces et les déplacer plus au nord dans des habitats qui leurs correspondent.
Je doute fortement que les connaissances soient suffisantes pour mettre en oeuvre pareil "jardinage" dans le temps imparti, et obtenir une vraie translation artificielle des écosystèmes.
Favoriser le déroulement le plus naturel possible pour cette reptation vers le nord, en préservant des espaces (au sens large, pas forcément surfacique) pour la biodiversité et des corridors, est à l'heure actuelle la seule chose techniquement envisageable; ensuite, advienne que pourra.