mitra13 a écrit :
heureusement que les etudes Adn sont venus eclairer l' histoire , sinon certains seraient encore à penser que l'ex orient lux est une vue de l' esprit ou un schema mental comme vous dites
Que ça plaise ou pas la pluspart des "européens" (a part peut etre quelques isolats) ont des gènes proche et moyen orientaux. Après ce qu'il est plus ardu et doit etre affiné par des specialistes en génétique qui doivent collaborer avec des historiens, archeologues, etc ... , c'est les periodes d'acquisition de ces gènes et les circonstances. Je ne vois pas qui pourrait remettre en cause que cette transmission génétique a été importante lors des phases de néolithisation de l'europe par plusieurs courants en provenance du proche orient , asie mineure .
Mais bon , il y en a eu bien avant ( arrivée de sapiens en europe par l' afrique via le proche orient) et bien après aussi (indo européens, peuples dits barbares , huns et autres invasions steppiques, empire romain, invasions mauresques, etc...)
C'ets loin d'etre insurmontable pour un généticien de dire que c'est a telle periode que Mr X dont on a l' ADN, a acquis des genes proches orientaux. il faut juste avoir le budget et surtout avoir un intéret particulier à faire ce type de recherche.
Parce que in fine si on reflechit bien quel est l'intérêt ? sachant de toute façon que tous les sapiens vivant aujourd'hui sont issus d'un même super ancêtre commun. En effet on a tous un même point commun qui nous lient tous (déjà les individus masculin) : On porte la même mutation universelle de chromosome Y qui confirme qu'on est si on remonte le temps , tous issus d'un "adam scientifique" avéré que les geneticiens datent autour de 60 000 ans environ (on est plus a 10 000 ans près quand on est a cette echelle historique) .
Est ce que ça veut dire que c'etait le seul comme pense les religieux. Absolument pas . Avant et après cette date il y avait de nombres autres lignées et sans doute variations de type sapiens voir hybride sapiens avec d'autres espèce (néanderthal, denisovien, etc...) . Mais que parmis tout ce buissonement génétique, la seule lignée qui ne s'ets pas eteinte est celle de notre ancêtre male commun.
Alors... c'est exact et faux en même temps.
Il est vrai que nous descendons tous (toute l'humanité) de ce qu'on peut effectivement qualifier de "super ancêtres" : une "ève" mitochondriale qui vivait il y a 100 à 150 000 ans dans la zone de l'Egypte actuelle : et un "adam" du chromosome Y (forcément) qui vivait il y a quelques 60 000 ans à peu près dans le même coin.
Qu'est-ce que cela veut dire exactement ? Rien de plus que ce que cela signifie (mais qu'on a tendance à comprendre de travers). Notre Eve est la seule femme de son époque dont la lignée en ligne féminine est restée ininterrompue jusqu'à ce jour. Et Adam avec sa lignée masculine. Ça ne veut pas dire que leurs contemporains n'ont pas de descendance actuellement, seulement que celle-ci n'est pas observable parce qu'alternant des générations mâles et femelles. Pour donner un exemple concret : un homme (Adam) a une dizaine d'enfants, garçons et filles. Les garçons porteront son nom (son ADN) et le transmettront à leur tour à leurs fils et ainsi de suite. Mais ça ne veut pas dire pour autant que ses filles n'ont pas hérité de son matériel génétique et qu'elles ne transmettre rien.
En clair, l'état actuelle des études par ADN ne permet que de suivre les deux extrêmes de l'arbre généalogique humain : la lignée patrilinéaire (ADN du chromosome Y) et la lignée matrilinéaire (ADNmt). C'est à dire deux infimes brindilles dans le buisson foisonnant des ancêtres, car entre ces deux extrêmes, il y a un paquet de gens (malgré l'inévitable consanguinité) ! Or, nous n'héritons pas uniquement de ce que nous transmettent nos parents, mais bien l'ensemble de nos ascendants plus ou moins proches. Le meilleur exemple, c'est celui des maladies génétiques : l'hémophilie chez les Romanov et la porphyrie dans la famille royale anglaise.
A propos d'études ADN sur des spécimens anciens, l'Homme de Cheddar, un squelette de jeune homme vieux de quelque 9 000 ans, a un descendant direct qui vit à moins d'un kilomètre de la grotte où il a été découvert. Et le même cas s'est reproduit en Allemagne à Göttingen avec des ossements de l'Âge du Bronze (au moins deux descendants directs dans les environs proches). En revanche, la lignée d'Ötzi paraît éteinte.
Nous descendons tous autant des hommes du Paléolithique final (et de leurs prédécesseurs) que des vagues successives d'immigrants venus de l'est et du sud-est. Et, de toute façon, le genre humain étant né en Afrique de l'Est, nous sommes
forcément des descendants d'immigrants.
A propos des techniques de prédation des chasseurs-cueilleurs, voici un article du Monde daté d'aujourd'hui, fort intéressant :
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/03/23/les-premiers-exces-de-la-chasse-il-y-a-45-000-ans_1674269_1650684.htmlDu coup, on peut aussi imaginer que certains techniques de chasse, dans certaines régions du monde, à une époque où les conditions de vie sont moins rudes compte-tenu de l'adoucissement du climat, ont aussi tellement appauvri les réserves de nourriture que les groupes humains ont dû faire fonctionner leur intelligence collective pour trouver d'autres ressources. Cultiver le sol, c'était trouver une alternative au manque de gibier. Avoir des animaux dans un enclos, c'était s'assurer une pitance carnée alors que les proies devenaient plus rares. Et dès lors que les savoirs liés à ces deux activités s'affinaient (rapidement, car l'être humain est un bon observateur et comprend vite), la sédentarisation était en marche.