Cruipee a écrit :
Tu as des sources à ce propos ?
On en trouve ci et là, mais je n'ai pas trouvé d'étude précise sur le phénomène. Voici par exemple ce qu'écrit Theya Molleson, paléonthologue au Muséum d'Histoire naturelle de Londres dans le dossier "Pour la Science" les maux de nos ancêtres à la page 20 dans un article nommé : Le néolithique d'après les os
Citer :
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En outre, les céréales cuites ont meilleur goût et sont plus faciles à digérer. La cuisson libère les glucides des grains, le système disgestif les absorbe plus facilement. La consommation de bouillie de céréale eut un résultat spectaculaire sur la population. Une femme, dont la mâchoire fracturée ne s'était pas ressoudée, a survécu grâce aux bouillies. Les femmes donnaient ce gruau à leurs enfants après le sevrage. Les mères avaient, elles aussi, un régime alimentaire riche en glucides. Le sevrage précoce et la meilleure alimentation ont augmenté notablement la fécondité, en réduisant l'intervalle entre les naissances.
La proportion de squelettes d'enfants dans les niveaux où furent retrouvées des poteries et bien la supérieure à celle dans les couches les plus anciennes : les enfants risquaient plus de mourir de maladie, vraisemblablement parce que les agents pathogènes se transmettent facilement au sein d'une population plus dense.
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On trouve des indications sur cette augmentation de la fécondité dans de nombreux articles. Vu sa grande occurrence, je croyais qu'il s'agissait d'un fait acquis. Ce phénomène à un nom : la Transition Démographique du Néolithique aussi nommée TDN. VOici quelques articles rapidement trouvés sur le net sur la question :
http://www.evolhum.cnrs.fr/bocquet/errance05.pdfhttp://www.evolhum.cnrs.fr/bocquet/bspf03.pdfhttp://bcrfj.revues.org/index175.htmlhttp://www.evolhum.cnrs.fr/bocquet/cths05.pdfPS: mais on dépasse peut-être le cadre du présent débat.