C'est une théorie qu'il a exposé en disant que le tracé et l'origine des constellations se perdrait dans la nuit des temps (hemisphère nord).
Pour donner un sens à ces constellations il a superposé leur tracé avec celui de certains points caracteristiques de la géographie et beaucoup de points se recoupaient.
Elles auraient donc été un moyen mémotechnique de tracer au sol des cartes sommaires pour les voyageurs de ces époques.
Citer :
Orion déjà repérée il y a 32 500 ans
La plus vieille représentation au monde d'une constellation, celle d'Orion, a été découverte sur un bas-relief en ivoire datant de près de 32.500 ans, exhumé dans une grotte du sud-ouest de l'Allemagne, par un chercheur munichois.
Ce groupe de 17 étoiles, qui doit son nom à un chasseur géant de la mythologie grecque et passe pour être la plus belle constellation d'hiver, a été décelée par le professeur allemand Michael Rappenglueck, déjà renommé pour avoir reconnu un cycle lunaire dans les peintures des grottes de Lascaux, en France. Sur l'une des faces d'une minuscule tablette rectangulaire en ivoire de défense de mammouth, on peut reconnaître une figure masculine bras et jambes déployés dans une pose similaire à celle des étoiles d'Orion.
Selon la mythologie grecque, Orion, géant d'une grande beauté, aurait été tué par un scorpion envoyé par son ancienne compagne, Artémis, déesse de la chasse, et alors changé en constellation.
Ce bas-relief a été trouvé non loin de la petite ville de Blaubeuren, près d'Ulm (sud-ouest), en 1979, mais c'est seulement récemment que le professeur munichois Rappenglueck a établi un parallèle entre cette figure et le groupe d'étoiles.
Cette image, l'une des plus anciennes représentations humaines jamais mises à jour, aurait été sculptée par les Aurignaciens, premiers hommes anatomiquement modernes, qui ont supplanté les hommes de Néanderthal en Europe.
L'homme représenté sur la tablette a les bras levés en l'air et les jambes écartées. Selon Michael Rappenglueck, sa taille fine correspondrait à la fameuse ceinture formée de trois étoiles alignées de la constellation d'Orion et sa jambe droite, comme celle du groupe astral, est plus courte que la gauche. Entre ses jambes, pend également une sorte d'épée, autre caractéristique visible sur Orion.
Le bas-relief compte en outre 86 encoches, taillées sur les côtés et au dos de la figure. D'après les travaux de Michael Rappenglueck, elles constitueraient un calendrier primitif destiné à estimer la date d'accouchement d'une femme enceinte. Car 86 correspond au nombre de jours que l'on soustrait à une année pour obtenir la moyenne d'une grossesse humaine, neuf mois.
C'est aussi exactement le nombre de jours pendant lesquels l'une des étoiles les plus célèbres d'Orion, Bételgeuse, est visible. De couleur rouge, elle représente une des épaules du chasseur et compte parmi les 25 étoiles les plus brillantes du ciel.
Les Aurignaciens sembleraient, selon les thèses de Michael Rappenglueck, avoir lié la fécondité humaine avec les dieux du ciel et notamment Orion. Cette constellation, identifiée dans l'Egypte des Pharaons au Dieu Osiris, aurait été ainsi vénérée par des ancêtres encore plus anciens que ce que les chercheurs pensaient jusqu'à présent.