Parmi mes ancêtres curieux, Stéphane Evann (Sosa 120), désigné comme domestique, qui se marie en 1816 à Lachalade, en Argonne. Il se dit né en 1795 à Rakov en Russie, et doit donc être un soldat de l’armée d’invasion en 1814, soit déserteur, soit ancien prisonnier qui aurait choisi de rester en France, ou démobilisé sur place. Je pense aussi que son nom de famille doit plutôt être le prénom Ivan qui se serait transformé.
Sinon, Louis VII par les deux filles qu'il a eu d’Aliénor d’Aquitaine, Marie et Alix, donc d’une part par les comtes de Champagne, puis les Grandpré, les de Bohan, les des Ayvelles, les de Beffroy (familles belges et ardennaises), d’autre part par les comtes de Blois, puis les d’Avesnes, les Châtillon, puis les Grandpré de nouveau, et les de Failly.
Le mariage Failly-Beffroy (vieille noblesse donc), qui sont mes Sosa 406 et 407, date de 1732, puis c’est la dégringolade : leur fille Jeanne Blanche épouse en 1759 un robin de Sainte-Ménéhould de noblesse récente, leur fille épouse un « faiseur de bas au métier » en 1799, leur fils est cultivateur, leur fille domestique, et leur petit-fils est mon grand-père maternel, chef de gare (la toute toute petite gare de Vienne-la-Ville, dans la Marne, dont ses ancêtres étaient les seigneurs...
)
J’avais d’ailleurs lu avec intérêt un sujet sur le forum sur cette « dégringolade sociale » des cadets ou des filles descendants des plus grandes familles, en voilà encore un exemple, mais bon, tout va bien pour moi, je ne pleure pas mes lys ancestraux.