Ouah....
Que de messages écrits depuis ma dernière intervention ce matin !
J'ai perdu un peu le fil pour répondre comme il le faudrait à Pédro, puisque beaucoup d'autres éléments se sont succédés depuis.
Je souhaite simplement réagir sur ce point qui me fait aller dans le même sens que Loïc :
Citer :
Sinon vous avez raison de dire qu'ils ne représentent pas grand chose (cf. le sondage ci-après, qui évalue une adhésion comprise entre 1 et 14% chez les Français pour la "Cancel Culture", la "lutte en non-mixité" ou l'écriture inclusive, et même seulement entre 11 et 19% pour le "racisme systémique" et le "privilège blanc") mais le simple fait qu'une maison comme l'IFOP leur accorde un sondage montre bien qu'ils ne sont pas rien, non. Et qu'ils ont sans doute vocation à prendre de plus en plus d'espace, au détriment de la liberté et de la raison, si on ne les combat pas.
Première remarque : c'est un sondage, donc à prendre avec de sacrées pincettes. (même si je pense encore que tout cela n'est l'affaire que d'une minorité, mais de plus en plus excitée !)
Seconde remarque : en isolant l'écriture inclusive du reste (cela nous changera un peu), on peut vraisemblablement dire que son usage risque de se propager, car dans la plupart des Universités françaises tous les documents officiels (lettres, maquettes de Licences, Masters et Doctorats, projets de recherche, etc.) l'utilisent.
Après, je ne l'ai pas encore lue dans des copies écrites à la main, mais elle tend à apparaitre, parfois, dans des écrits réalisés informatiquement. Officiellement, personne n'est obligé de l'employer, mais dans les faits, elle s'emploie de plus en plus, pire, elle est érigée comme modèle institutionnel.
Bref, c'est plus qu'inquiétant. Là on dépasse le simple "ressenti", "l'anecdote montée en épingle", la vision engagée, c'est un fait.