Il est vrai que ces phénomènes sont inquiétants. Cela dit, l'article que vous avez partagé semble quand même relativiser - et à raison - le degré de "sévérité" de cette forme de militantisme dans le milieu étudiant.
Certes, des individus particulièrement reclus dans leur idéologie sévissent à la faculté, et vont jusqu'à menacer des carrières et exiger une formation en adéquation avec leurs "idées" - ce qui est gravissime.
En revanche, ils ne sont pas majoritaires, et la plupart des étudiants ont comme objectif principal de boucler leurs études sans encombre. D'ailleurs, ces comportements radicaux ne suscitent pas l'adhésion du plus grand nombre - simplement, ces gens peuvent être intimidants, tant pour leurs pairs que pour leurs enseignants.
Sans vouloir nier la gravité de ces phénomènes, je ne pense pas non plus qu'il faille dépeindre le milieu étudiant comme un "repère de gauchistes", pour parler vulgairement. Ce n'est pas une façon rationnelle d'appréhender ces problèmes. Je pense que le mieux est de ne pas céder à ces caprices, comme avec les petits enfants