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Message Publié : 18 Juin 2022 14:34 
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Philippe de Commines
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Jadis a écrit :
Liber censualis a écrit :
Le fait est que pour les "barons" ou les "diaboliques" conseillers de Pompidou, Chaban ne peut se départir de son passé radical valoisien ( ancien ministre de Mendès), et est qui plus est conseillé par un autre mendesiste Simon Nora et un syndicaliste Jacques Delors...

Mais Chaban est lui-même un de ces "barons" (avec Debré, Foccart, Frey et Guichard). Il n'y a pas vraiment de rôle des barons dans sa chute en 1972. Il pensait d'ailleurs que Guichard, un autre des barons, lui succéderait et trouvait cela bien normal après que Debré et lui aient occupé ce poste. L'hypothèse Guichard était partagée par de nombreuses personnalités politiques de l'époque et, d'après les souvenirs de Catherine Nay, elle ne s'est pas concrétisée qu'en raison de la maîtresse de Guichard...

Debré, toujours amer d'avoir été congédié en 1962 (dix ans plus tôt !), se plaint certes du climat des affaires et du manque de solidarité gouvernementale, mais pas jusqu'à porter le coup à son ami et collègue Chaban. En 1971, à Pierre Juillet, lui très "anti-Chaban" et conseiller politique de Pompidou, qui lui demande de prendre la parole pour dire que la pratique politique du Premier ministre relève plutôt de la IVème République, il répond qu'il préfète rester muet. On ne ferraille pas entre gentilhommes.

Quant à Frey, remercié du Ministère des Relations avec le Parlement en 1971, il a dû laisser la place à Jacques Chirac, jeune protége de Juillet et Pompidou. Il n'est pas non plus complice de la cabale contre Chaban.


Vous avez raison, les "diaboliques " étaient seuls ou presque à la manœuvre anti-chaban en 72. Ils seront néanmoins rejoins en avril 74 par 43 parlementaires UDR pour torpiller sa candidature.

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Message Publié : 18 Juin 2022 14:57 
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En tout cas merci Jadis pour ces éclairages - essentiellement sur l'hypothèse de la candidature de Capitant que j'ignorais totalement. :wink:

Jadis a écrit :
On a trop vite fait de réduire Pompidou à un conservateur opposé aux projets de réforme sociétale de Chaban, mais en mai 1968, c'est Pompidou qui lâche du lest et cherche à débloquer la situation, quand le général de Gaulle voudrait une posture plus ferme.

Ce n'est qu'une opinion personnelle, mais je pense que Pompidou était foncièrement plus conservateur socialement que De Gaulle. Lorsque Pompidou "lâche du lest" en 1968 - essentiellement face à des syndicats, qui eux-mêmes ne comprenaient pas cette révolte estudiantine en quête de réformes culturelles et sociétales -, il souhaite simplement faire rentrer les gens chez eux, pour que tout rentre rapidement dans l'ordre ; l'ordre public ayant été sérieusement mis à mal pendant plus d'un mois.
Il est vrai que De Gaulle semble avoir été totalement dépassé durant ce mois de mai, en proie au doute face à des Français qu'il ne comprenait plus, certes, mais, ensuite, il tente de réformer en prenant en compte les aspirations populaires exprimées - bien au-delà de la célèbre "participation" - et la place et l'influence des "gaullistes de gauche" furent importantes dans le gouvernement éphémère du "rigide" Couve de Murville (9 mois seulement).
N'était-ce pas visionnaire, voire "révolutionnaire", que de proposer, en avril 1969, une réforme du Sénat en y intégrant la société civile et un transfert de compétences important à des régions qui n'existaient jusqu'alors que sur le papier ?
D'autant plus que ces projets ne furent pas repris sous le mandat de Pompidou, encore moins sous celui de VGE...

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Message Publié : 18 Juin 2022 18:38 
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Liber censualis a écrit :
Vous avez raison, les "diaboliques " étaient seuls ou presque à la manœuvre anti-chaban en 72. Ils seront néanmoins rejoins en avril 74 par 43 parlementaires UDR pour torpiller sa candidature.

Oui, à l'initiative d'un certain... Jacques Chirac (secondé par Pierre Juillet et Marie-France Garaud). Après avoir encouragé Pierre Messmer à se présenter, ce que Frédéric Turpin raconte avec force de détails dans la biographie qu'il lui a consacré (en 2020), Chirac prend la tête de l'Appel des 43, qui plombe la candidature de Chaban. Quarante-trois signatures qu'il récolte dans des conditions parfois rocambolesque. Pierre Manenti, dans le livre cité plus haut, raconte même l'anecdote d'un député débusqué en vacances, au bord de sa piscine, et sommé de signer en plein week-end ! Cela donne une idée de l'ambiance.

Duc de Raguse a écrit :
En tout cas merci Jadis pour ces éclairages - essentiellement sur l'hypothèse de la candidature de Capitant que j'ignorais totalement.

My pleasure. Episode assez méconnu et pourtant témoin des tensions de l'époque, y compris au sein du camp gaulliste. Jacques Dauer, qui présidait alors le Front du Progrès (un micro-parti gaulliste, positionné sur son aile gauche), en était un des principaux organisateurs. Le positionnement du général de Gaulle sur cette candidature n'est pas vraiment clair. Il semble cependant qu'il ait demandé à son gendre de "débrancher" Capitant pour éviter une dissidence gaulliste à la candidatue Pompidou.

Duc de Raguse a écrit :
Ce n'est qu'une opinion personnelle, mais je pense que Pompidou était foncièrement plus conservateur socialement que De Gaulle. Lorsque Pompidou "lâche du lest" en 1968 - essentiellement face à des syndicats, qui eux-mêmes ne comprenaient pas cette révolte estudiantine en quête de réformes culturelles et sociétales -, il souhaite simplement faire rentrer les gens chez eux, pour que tout rentre rapidement dans l'ordre ; l'ordre public ayant été sérieusement mis à mal pendant plus d'un mois.
Il est vrai que De Gaulle semble avoir été totalement dépassé durant ce mois de mai, en proie au doute face à des Français qu'il ne comprenait plus, certes, mais, ensuite, il tente de réformer en prenant en compte les aspirations populaires exprimées - bien au-delà de la célèbre "participation" - et la place et l'influence des "gaullistes de gauche" furent importantes dans le gouvernement éphémère du "rigide" Couve de Murville (9 mois seulement).
N'était-ce pas visionnaire, voire "révolutionnaire", que de proposer, en avril 1969, une réforme du Sénat en y intégrant la société civile et un transfert de compétences important à des régions qui n'existaient jusqu'alors que sur le papier ?
D'autant plus que ces projets ne furent pas repris sous le mandat de Pompidou, encore moins sous celui de VGE...

Sur Pompidou en mai 1968, il faut d'abord se souvenir que le Premier ministre était absent jusqu'au 11 mai (pour cause de voyage en Iran puis en Afghanistan). Depuis l'étranger, le 10 mai, il télégraphie à Jobert (son chef de cabinet) qu'il faut réouvrir la Sorbonne, ce qu'il fait le 13 mai avant d'annoncer à l'Assemblée nationale, le 14 mai, une réforme des universités. En fait, très rapidement, Pompidou cherche à isoler "le problème étudiant" pour traiter la crise de mai séparément, notamment avec les accords de Grenelle.

A partir du 17 mai, Pompidou prend personnellement en main la gestion de la crise avec une réunion matinale tous les jours à Matignon. Toutefois, de Gaulle ne "comprend pas cette crise" et n'y voit que les casseurs - il faut se souvenir de l'importance de l'affaire Cohn-Bendit dans le débat public, ses insultes à Missoffe en janvier, les lourds dégâts lors de la création du mouvement du 22 mars, les heurts répétés avec la police mais aussi la nuit des barricades du 10 au 11 mai.

Le général de Gaulle était lui-même à l'étranger pendant une partie de la crise (en Roumanie), du 13 au 18 mai, d'où une forme d'agacement à son retour lorsqu'il apprend l'extension de la grève générale, les occupations d'usines, etc. Cela explique aussi son propos choquant lorsqu'il évoque avec Messmer la possibilité de tirer dans la foule pour disperser des émeutes (19 mai)...

Si de Gaulle est un homme d'intuitions, avec une puissante conviction sociale (qui nourrit sa théorie de la participation mais aussi de nombreuses réformes menées pendant son mandat puis les thèmes du référendum de 1969), sa gestion de la crise est tout sauf sociale. Le point culminant étant la "disparition" du 29 mai. Lorsqu'il revient, il imagine un référendum, mais Pompidou lui tient tête et obtient la dissolution de l'Assemblée nationale et l'annonce de nouvelles élections comme un électrochoc politique.

Le discours du 24 mai du général de Gaulle (sur la rénovation universitaire, sociale et économique) est "tombé dans le vide" et de Gaulle accepte finalement la "stratégie du 29 mai" et la victoire parlementaire du 30 juin. Le référendum est un objet de débats mais reste dans les cartons jusqu'au 2 février 1969, quand le général remet le sujet sur la table lors d'un déplacement à Quimper (réforme de la régionalisation et réforme du Sénat), ce qui est certes novateur mais, raconté ainsi, prend de la distance par rapport à une histoire qui présente le référendum comme "la solution du général de Gaulle à mai 1968".

Quant à dire si Pompidou est plus opposé à ce référendum en janvier-février 1969, l'ancien Premier ministre est surtout obnubilé par l'affaire Markovic - dans laquelle il se sent trahi et sali. Depuis Rome, interrogé, il annonce qu'il sera candidat à l'Elysée lorsque le général de Gaulle se retirera (ce qui dans le contexte ne paraît pas nouveau mais crée une polémique en France, surtout dans les cercles de pouvoir) ; puis le 12 février, quelques jours plus tard et après l'annonce du référendum à Quimper, il enfonce le clou sur son éventuelle candidature en cas de vacance, nourrissant la rupture avec le Général (que Debré et Foccart essaient néanmoins d'amenuiser lors d'un dîner mi-mars 1969, en vain).

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Message Publié : 19 Juin 2022 11:17 
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Pierre de L'Estoile
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Jadis a écrit :
Le général de Gaulle était lui-même à l'étranger pendant une partie de la crise (en Roumanie), du 13 au 18 mai, d'où une forme d'agacement à son retour lorsqu'il apprend l'extension de la grève générale, les occupations d'usines, etc. ).

Oui, "les réformes oui, la chienlit non"
Lectures passionnantes sur mai 68 : Adrien Dansette et Viansson-Ponté

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Message Publié : 19 Juin 2022 14:32 
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bourbilly21 a écrit :
Viansson-Ponté

Excellent analyste de toute la période gaullienne, passé par l'AFP et L'Express sous la IVeme, brièvement collaborateur d'Edgar Faure, Pdt du Conseil (1952) et surtout chef du service politique du Monde de 1958 à 1972. Il a notamment commis un "Les gaullistes, Rituel et annuaire" (1963), qui est un petit dictionnaire des portraits des figures du gaullisme - avec certaines erreurs et rumeurs d'époque, mais globalement une source incroyable pour qui s'intéresse à l'époque - et une "Histoire de la République gaullienne" en deux tomes, parus en 1970 et 1971, qui reviennent dans le détail sur les réformes menées pendant 10 ans.

Pour en revenir à l'électiond e Pompidou en 1969, on pourrait aussi rappeler que si l'histoire a "sanctuarisé" le match Poher-Pompidou, il y avait 5 autres candidats, 4 de gauche (Duclos pour le PCF, Defferre pour la SFIO, Rocard pour le PSU, Krivine pour la Ligue combattante) et 1 "indépendant" (Louis Ducatel, grand patron du BTP, qui était un ancien élu parisien.

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Message Publié : 19 Juin 2022 15:42 
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Pierre de L'Estoile
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Jadis a écrit :
Krivine pour la Ligue combattante

vous vouliez écrire communiste :wink:

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Message Publié : 19 Juin 2022 17:41 
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Oups. Vous avez raison ! :oops:

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Message Publié : 21 Juin 2022 11:20 
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Philippe de Commines
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Jadis a écrit :
Pour en revenir à l'électiond e Pompidou en 1969, on pourrait aussi rappeler que si l'histoire a "sanctuarisé" le match Poher-Pompidou, il y avait 5 autres candidats, 4 de gauche (Duclos pour le PCF, Defferre pour la SFIO, Rocard pour le PSU, Krivine pour la Ligue combattante) et 1 "indépendant" (Louis Ducatel, grand patron du BTP, qui était un ancien élu parisien.


On note l'absence de candidat d'extrême-droite, Tixier-Vignancour s'étant rallié à l'UDR, Le Pen et consorts n'ont pas suivi mais n'étaient pas en position de présenter un candidat. Je n'ai noté que la tentative de Pierre Sidos, ancien milicien, membre fondateur "d'Occident", dont la candidature a été invalidée par le Conseil Constitutionnel.

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Message Publié : 21 Juin 2022 13:00 
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Gaston Deferre a pendant un long moment tenu sa candidature secrète, faisant son tour de table et cherchant des alliés sous le nom de code Monsieur X.

Et les journaux de spéculer sur cette candidature mystère, mystère qui n'a pas tenu longtemps, le Canard évoquant "Monsieur X, l'homme au masque Deferre." :mrgreen:

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Message Publié : 21 Juin 2022 16:26 
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Philippe de Commines
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Pierma a écrit :
Gaston Deferre a pendant un long moment tenu sa candidature secrète, faisant son tour de table et cherchant des alliés sous le nom de code Monsieur X.

Et les journaux de spéculer sur cette candidature mystère, mystère qui n'a pas tenu longtemps, le Canard évoquant "Monsieur X, l'homme au masque Deferre." :mrgreen:


L'idée de "Monsieur X" est née en 1963 au sein de la rédaction de l'Express, dans l'esprit de Jean Ferniot, rédacteur en chef et beau-frère de « JJSS » : dresser le portrait d'un candidat « idéal » sans le personnaliser. Un peu de Mendès France (qui ne pouvait se présenter, car trop hostile aux institutions, un peu de Mitterrand, un peu de Jean Monnet pour l'Europe, un peu de Maurice Faure, le puissant orateur radical, et même un peu de Louis Armand, le polytechnicien qui fut patron de la SNCF, pour ajouter une touche technocratique... Donc : point de nom ! La révélation viendra plus tard. En attendant on appellera le candidat : « Monsieur X ».
Et le Canard de révéler l'affaire qui finalement fera un flop, Defferre cédant la place à Mitterrand pour les élections de 1965.

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Message Publié : 21 Juin 2022 19:30 
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Ah c'était en 65 !

En 68, il fallait être stupide pour aller courir sous les couleurs de la SFIO, tant il paraissait évident que les élections suite à la "grande peur" allaient ramener une chambre bleu horizon.

Donc Deferre a couru se prendre une veste, Mitterrand évitant soigneusement de s'embarquer dans cette galère.

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Message Publié : 21 Juin 2022 22:58 
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Liber censualis a écrit :
On note l'absence de candidat d'extrême-droite, Tixier-Vignancour s'étant rallié à l'UDR

Oui, étrange glissement pour Tixier-Vignancour, qui s'annonce soutien de Pompidou dès janvier 1969, au lendemain de "l'appel de Rome" puis se justifie dans Le Monde, en juin 1969, en évoquant un entretien qu'il aurait eu avec Pompidou sur l'avenir du général de Salan et le sort des rapatriés d'Algérie.

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