Bonjour,

De quand datent les plus anciennes photographies prises au cours de combats (j'entends bien au milieu de l'action et non simplement avant ou après celle-ci) ?

A première vue, n'est-ce pas la guerre de Crimée ( 1854-55 ) ? Encore que l'on voit surtout des troupes au bivouac, si je me souviens bien.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Justement, je sais qu'il y a des photos de conflits de cette époque, mais pas à ma connaissance prises au cours des combats. Je ne pense pas que c'était techniquement faisable. Ou alors ?

C'est par le temps de pose minimal ( donc la sensibilité équivalent "ASA") que l'on aura la réponse .

Il est clair que "dès que ça a été possible",
il y a eu des photos des combats, ne fusse que pour analyser la situation.

Pour ma part, j'ai vu des photos de 1870,
mais c'était "à posteriori" ;le temps de pose était trop grand il y avait des "bougés" nettement visibles à gros grossissement ,
sans compter une mise en scène épique qui ne devait pas fort correspondre à la réalité .

C'est en effet à ce problème du temps de pose que je pensais. Donc, ce serait postérieur à 1870. Mais quand ?

Je possède un ouvrage "De la Crimée à la Grande guerre - l'armée devant l'objectif 1854-1914 " publié chez Lavauzelle en 1985. Il semble , en effet que les photos sont toutes prise à la pose. Les premières photos où l'on voit que c'est pris en mouvement sont d'après 1900. Mais je n'ai pas trouvé des représentations de scènes de combat.

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Le temps de pose n'est pas le seul paramètre, la taille et la fragilité de l'appareil est aussi en cause. Les appareils de l'époque sont relativement imposants, un photographe n'aurait pas survécu le temps de prendre la photo sur un champ de bataille.

Ensuite, le support de l'émulsion peut être très fragile. Il ne faut pas oublier que de nombreuses photographies de l'époque sont sur des plaques de verres. Pas évident à amener sur un champ de bataille. De plus, les produits chimiques de certains procédés ne peuvent être préparés qu'au dernier moment. Parfois quelques dizaines de minutes au mieux.

Il faudra attendre d'avoir des appareils photos pratiques, avec des supports non fragiles. Je vous laisse chercher quels seront les premiers appareils à correspondre à cette description.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Effectivement vous avez raison sur ces paramètres .
Néanmoins ces paramètres sont non pertinents scientifiquement .

Le noeud de la question est le temps de pose donc la vitesse de réaction argentique .

Si ce point n'est pas réalisable dans un délai de 1/60° de seconde,la photo "en mouvement" est matériellement impossible,et toutes les autres considérations n'ont aucune signification .

Je ne sais pas pourquoi vous désirez qu'un paramètre soit "scientifiquement" pertinent, surtout dans ce contexte.

En quoi se faire tuer en essayant de prendre une photo avec un des appareils lourds et imposant du début du siècle serait "scientifiquement pertinent". Il faut avoir un espoir raisonnable de quitter le champ de bataille en vie et avec un cliqué qui en vaille la peine pour que se risquer à le faire.

Les photographes du début du siècle voyageaient avec une tente noire. Pourquoi ? Il fallait préparer les plaques très peu de temps avant de prendre la photo et stabiliser l'émulsion assez rapidement ensuite. Les plaques furent des plaques de verres pour plusieurs procédés de la fin du XIXème et du début du XXème. Imaginez cela en plein champ de bataille.

Le nœud de la question est quand le photographe a pu disposer d'un appareillage lui permettant de prendre un cliché dans les conditions d'un champ de bataille en espérant avoir une chance raisonnable de survivre à l'exploit.
Effectivement, cela dépend du temps de pose, mais cela dépend aussi de la taille du boitier, du procédé utilisé pour faire les prises de vues (procédé qui joue entre autre sur la durée du temps de pose), de fait que le boitier soit pratique d'utilisation. Vouloir oublier cela ne serait ni "scientifiquement" pertinent, ni surtout, dans le cas d'un forum historique, "historiquement" pertinent. Quand allez-vous cesser de faire des intervention puériles, nous savons que vous êtes bien plus intelligent que cela.

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