Faget a écrit :
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une balafre à la joue (un dermatologue vraiment ?),
Cette balafre est typique des médecins et dentistes de l'époque , ainsi que d'autres professions de cadres. Ces cicatrices provenaient du passage dans les corporations d'étudiants où l'on se battait au sabre. La coupure était sommairement cousue (sans anesthésie !), de façon a être bien visible et la balafre était un signe de fierté.
Dans les villes universitaires, il y a encore qq étudiants en corporations, qui parfois se battent toujours au sabre, mais les balafres sont quasiment invisibles.
Ces cercles, qui touchent tout le milieu étudiant et intellectuel sont une spécificité autrichienne qui perdure encore de nos jours. Voici un article qui en parle :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-cercles-de-l-autriche-ultra_754439.htmlCiter :
Dans ce pays alpin, quand on veut faire carrière "chez les bleus", c'est-à-dire au sein du FPÖ (Parti autrichien de la liberté), mieux vaut faire allégeance à l'une des quelque 60 corporations pangermanistes toujours en activité, les Burschenschaften (au sens littéral, des "congrégations de jeunes hommes").
Dans le monde germanique du début du xixe siècle, les membres des premières corporations estudiantines, qui furent à la base des révolutions nationalistes de 1848, étaient unis par la haine de la France napoléonienne et des juifs, alors émancipés par l'envahisseur. Près de deux cents ans plus tard, ces clubs très privés aux doux noms mythologiques - Brixia à Innsbruck, Olympia à Vienne - restent, de fait, interdits aux femmes et aux juifs.
Citer :
L'initiation prend fin lors d'un duel à l'épée, au cours duquel le nouveau membre se devra d'être... marqué au visage. "On ne fait pas ça pour le plaisir", s'offusquait récemment dans la presse le député autrichien ... Harald Stefan, membre démasqué d'Olympia, sans toutefois faire la lumière sur les us et coutumes de son clan.
L'honorable notaire, âgé d'une quarantaine d'années, concédera juste que le code d'honneur est la clef de voûte de ces amitiés de l'ombre. Car ce code certifie à la confrérie les qualités viriles d'un nouveau membre, avant qu'une "formation idéologique et philosophique" lui soit dispensée.