Alceste a écrit :
Elgor a écrit :
tout à fait elle s'appelait mallowan, nom de son 2ème mari. Elle était certes teintée d'archéologie, mais n'était pas archéologue. D'ailleurs, la profession de son mari a inspiré plusieurs de ses romans et nouvelles. (meurtre en mésopotomie; mort sur le nil etc...)
Celui que je préfère,
c'est la mort n'est pas une fin, ce n'est pas comme les autres un roman qui se passe dans le milieu de l'archéologie, mais il se passe dans l'Egypte ancienne, c'est un construit comme les dix petits nègres, c'est à dire que les meurtres éliminent méthodiquement une famille et que l'assassin sera le dernier qui restera. La détective, c'est la grand-mère elle ne trouve la solution que quand la crème empoisonnée dont elle vient de s'oindre le corps commence à faire son effet. Génial!
J'adore ce bouquin ! Et il est d'autant plus passionnant lorsque l'on sait qu'il est basé sur les archives d'Héqanakht, de la XIIe dynastie. Et c'est là qu'on voit qu'Agatha Christie ne s'intéressait pas que de loin au métier de son mari, car les lettres rédigées par le père de famille, demandant que sa concubine soit bien traitée, etc., ressemblent trait pour trait aux lettres écrites par Héqanakht à sa maisonnée ! La place du fils également, car dans les lettres d'Héqanakht il demande à son fils/frère (les liens familiaux sont très mal définis) de donner une part de céréales plus importante à celui que les égyptologues supposent être son plus jeune fils ou un jeune protégé, et on voit dans les différentes lettres, que cela a l'air de déranger les autres membres de la maisonnée !
La lecture des papyri d'Héqanakht est d'autant plus passionnante lorsqu'on a lu le bouquin d'Agatha Christie, mais l'inverse est aussi vrai !