Bonjour,
que pensez-vous des livres de la Comtesse de Ségur (Les Malheurs de Sophie, Le Général Dourakine...) ? Personnellement, je trouve qu'ils sont vraiment très intéressants et à la portée des petits comme des plus grands...
Quel est le livre de la Comtesse de Ségur qui vous a le plus plu ou marqué, (si vous les avez lu, bien entendu) ? Ma question est assez difficile car ils sont tous très bien... Pour moi, ce serait peut-être L'auberge de l'Ange Gardien ou Les Vacances.
Et vous ?

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Jeanne d'Arc ou l'ange de Metz pour les intimes

Coucou Sophie,
Oooh que oui votre question est difficile car la lecture des livres de la comtesse de Ségur étaient plutôt réservée aux petites filles et je crois que peu de garçons les aient lus.
Moi j'aimais beaucoup "le bon petit Diable", ce fut le premier que je reçu lorsque j'étais enfant. Tous les autres suivirent et tous furent un plaisir.
J'avais toute la "collection verte", ainsi s'appelait cette édition, mais lors d'un déménagement on me les a tous piqués et je les regrette encore.
Ces livres décrivaient de façon très romantique la vie d'une certaine société aisée, mais également les aspects de la vie quotidienne pas toujours facile pour les plus humbles.
À bientôt !
Diana

Bonjour Diana,
oui, les livres de la Comtesse de Ségur sont plutôt réservés aux petites filles (j'ai commencé à les lire vers 5 ans et demi) mais quelques garçons les ont quand même lu.
Dans ma famille, c'est une "tradition" : à chaque fois qu'un enfant de la famille vient d'apprendre à lire, il doit lire les livres de la Comtesse de Ségur (personne ne s'est fait prié pour les lire). C'est si bien ! Mes grands-parents ont la collection complète dans leur bibliothèque.
A chaque fois que je vais chez eux, je les relis pour le plaisir...

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Jeanne d'Arc ou l'ange de Metz pour les intimes

Voilà une excellente tradition, ma chère Sophie, même si pour les goûts actuels cette littérature est un considérée super ringarde, quel délicieux français anime ces pages, c'est un vrai régal.
On devrait les lire un peu plus souvent cela éviterait peut-être les désespérantes fautes d'orthographe qui pullulent aujourd'hui.
Les langues au même titre que les monuments, sculptures, peintures font partie du patrimoine culturel de chacun, sauvegardons les, ne les "taguons pas".
Á bientôt

J'ai lu "les malheurs de Sophie" et "le bon petit Diable", c'est une littérature enfantine amusante et espiègle.

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Le sage n'affirme rien qu'il ne puisse prouver. proverbe latin

Oui, si on lisait un peu plus ces livres merveilleux, on ferait bien moins de fautes d'orthographe ! Moi-même je suis plus forte que mes amis en orthographe parce que je lis plus de livres qu'eux (notamment les livres de la Comtesse de Ségur). Si il y a un âge pour les lire et si on veut progresser en orthographe, c'est vers 7 ou 8 ans. Ce qui n'empêche pas les plus grands de les lire aussi...

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Je trouve aussi qu'ils sont fort intéressants et attrayants. J'adorais les lire jadis, et c'est toujours très agréable de les relire. Il sont certainement plutôt réservés à des filles et à des personnes jeunes, mais cela n'empêche pas, bien au contraire, de les apprécier même pour quelqu'un de plus âgée.



Je vais répondre Les Petites filles modèles. J'avais adoré l'histoire et la morale à retenir.

Je sais que ces ouvrages ont été fort critiqués en tant que lecture enfantine, mais je les ai dévorés ! Tous, même les contes ! Avec une préférence pour le général Dourakine, et, surtout, pour les malheurs de Sophie.

Ah, Sophie... les expériences innocentes de l'enfance qui tournent mal, à chaque coup ! Pas de bol... Elle est sans conteste mon personnage préféré, sur lequel je me suis projetée. J'aimais bien Marguerite, aussi. Mais j'avais plus de mal avec ces perfections ambulantes qu'étaient Camille et Madeleine.

De même, je trouvais que madame de Fleurville avait plus de caractère que la pleurnicheuse Rosebourg.

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rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer

Je les conseille justement à toutes les tranches d'âges. Et il est fort dommage qu'on les étiquette uniquement "littérature enfantine". C'est quand même plus que ça.

Oui, mais, en même temps, pour le développement harmonieux de la personalité enfantine, j'ai des doutes... L'esprit de découverte, par exemple qui, chez Sophie, est chaque fois brimé par les conséquences...

L'idée atteint son apogée avec Gisèle, sorte de Sophie poussée à l'extrême...

Je comprends qu'on fasse lire aux petits d'autres choses, plus "libératrices" !

Mais ce ne sont pas là des critiques, juste des questions que je me pose, en ayant analysé les répercussions de ce bain précoce (ma mère me les lisait dès mes trois ans, c'est dire si je suis fan !) sur moi.

Voilà... pour être sincère, j'avais perçu la mort des parents de Sophie, mon héroïne, vous l'aurez compris, comme une punition, en raison de ses nombreuses incartades. Comment en suis-je arrivée à cette interprétation ? Est-ce purement perso... ou quelque fil obscur, dans les mésaventures de Sophie, permet-il de suivre ce chemin ?

C'est en fascinée que je m'exprime.

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rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer

Bonjour.

Les ouvrages de la comtesse de Ségur, que j'ai lu quand j'étais petit garçon, sont un témoignage sur la vie quotidienne dans un certain milieu sous Napoléon III. Témoignage intéressant.

J'adorais Gribouille, les malheurs de Sophie, les petites filles modèles!Savez vous qu'elles avaient vraiment existé? c'étaient les petites filles je crois de la comtesse de Ségur! Et ma mère a rencontré il y'a longtemps, l'inspirateur du bon petit diable!c'était un très vieux monsieur qui avait un jardin à côté de notre maison de vacance dans le tarn et garonne, c'était son petit fils il me semble!

Très intéressant, Trinity ! Je me suis souvent posé des questions... surtout sur les personnages russes, puisque sortis de l'imagination de la comtesse "née Rostopchine"... Qui, elle-même, au reste, s'appelait Sophie... Notre petite indisciplinée ?

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Tout-à-fait Trinity . Cette merveilleuse grand-mère qu'elle était, écrivait dans le but de pourvoir à l'éducation des petites filles....en leur transmettant des valeurs morales, par le biais de livres d'histoires enfantines. (véritables modèles éducatifs)Le but en était, pour les enfants, d'apprendre à différencier le "bien" du "mal"...(morale judéo-chrétienne bien usage à cette époque, et qui perdurera fort longtemps...avec les entraves dont parlait Charlotte fort pertinemment...
Il est certain que son enfance en Russie avait laissé des traces et l'avait marquée...Son père fut disgrâcié et dut quitter la Russie...Mais il semble que Mme de Ségur ait eu la chance de recevoir une éducation équilibrée, et de bénéficier d'une solide instruction ; ce qui la déterminera sans doute à vouloir "armer" ses propres filles de la même manière...dans le but "d'asseoir" ou d'affermir leur statut de femme, épouse et mère... statut qu'elle considérait précaire et dépendant, la chère Comme elle avait raison...

J'ai eu la chance de lire très jeune : le classique (Les malheurs de Sophie,
Un bon petit diable et les Petites filles modèles).J'avais adoré les deux premiers).

Quant à Sophie, il n'est vraiment pas impossible qu'elle ne fût "notre petite indisciplinée".

Je conseille à tous la biographie d'Hortense Dufour, La Comtesse de Ségur née Rostopchine, aux éditions J'ai Lu.
Vous y verrez la vie tragique et romanesque de cette chère comtesse, bien éloignée des clichés et autres images d'Epinal que son nom évoque.
Bonne lecture à tous.

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"Cest une véritable mousse qui s'évapore et qui ne laisse rien après elle; mais dont la saveur est pleine d'agréement. Une fois qu'on en a goûté, le reste paraît fade et sans aucun goût". Baronne d'Oberkich.