Les écrits bibliques sur lesquels s'appuie cet obligation de célibat sont les épîtres de Paul, principalement 1 Corinthiens 7 (je cite les versets 1b à 6) :
Citer :
Il est bon pour un homme de ne pas se marier. Cependant, en raison de l'immoralité si répandue, il vaut mieux que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Le mari doit remplir son devoir d'époux envers sa femme et la femme, de même, doit remplir son devoir d'épouse envers son mari. La femme ne peut pas faire ce qu'elle veut de son propre corps: son corps est à son mari ; de même, le mari ne peut pas faire ce qu'il veut de son propre corps: son corps est à sa femme. Ne vous refusez pas l'un à l'autre, à moins que, d'un commun accord, vous n'agissiez ainsi momentanément pour vous consacrer à la prière; mais ensuite, reprenez une vie conjugale normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de céder aux tentations de Satan. Ce que je vous dis là n'est pas un ordre, mais une concession.
Paul insiste sur l'importance du célibat et on peut lire qu'il parle du mariage non comme un gain, mais un renoncement, une concession. C'est aussi dans ce sens qu'il écrit par ailleurs (1 Timothée 3:2) :
Citer :
Il faut qu'un dirigeant d'Église soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, raisonnable et convenable, hospitalier, capable d'enseigner;
Il me semble qu'il faut remonter à Saint Augustin (354 - 430) pour retrouver les premières traces écrites sur le célibat des clercs (et non uniquement des moines comme c'était le cas jusqu'alors), il faudrait que je recherche. Mais jusqu'à une époque récente, cette règle est restée difficilement applicable pour l'église catholique : le pape Paul VI (1963 - 1978) n'hésitait pas à accorder des dispenses de célibat. Ce n'est qu'avec Jean-Paul II que cette règle sera complètement respectée.