bélissaire a écrit :
la guerre fut longue certes, les deux partis particulièrement déterminées, et les réquisitions et exactions de rigueurs sont des éléments indiscutable de cet hécatombe italienne, mais cela n'explique pas tous, la plus grande faute en reviens a l'empereur Justinien lui même, comme le dit très bien john julius norwich dans sa "bible" pour tous philo-byzantin "histoire de byzance", Justinien est un grand administrateur, ayant fait de longues études de droit romain et comme tous bon byzantin, étudier la rhétorique et la théologie, c'est un homme instruit et ayant une haute idée de la fonction impériale et de "l'héritier de Rome", Byzance, mais le portrait n'était que trop flatteur, car ces grandes qualités sont assombris par la nature faible et pusillanime de ce dernier, étant très influençable et d'une nature craintive qui le verront vaciller, comme en 532 lors de la "sédition nika" ou tout près de s’exiler il ne dut son salut que par la réaction vigoureuse de sa femme, théodora et du retour d'expédition de son fameux général bélisaire qui écrasa la révolte dans le sang, dans les sables de l’hippodrome, ayant pour rêve de reconstituer l'empire romain au temps de sa grandeur, il conçu le dessein de reprendre une a une les anciennes provinces romaines des mains des barbares, mais sa nature craintive et soupçonneuse s’immisçant dans ces projets, il ne donnat toujours a bélisaire que des effectifs militaires ridicules pour le besoin de tels expéditions, surement de peur que avec sa popularité et ces troupes il ne dépose ce dernier, bélissaire ne put compter sur ces campagnes africano-italiennes que de de 15.000 a 25.000 hommes maximum, alors qu'il en aurait fallu le double pour avoir de raisonnables chances de succès, résultat ces forces furent toujours en infériorité numériques ce qui eu pour conséquences l'interminable prolongement des guerres italiennes et la ruine de celle-ci ou tantôt l'un tantôt l'autre prenner le dessus, seul ces compétences militaires et sa valeur de meneur d'hommes sauvèrent ces expéditions du désastre, en 533 bélissaire débarqua en afrique avec seulement 16.000 hommes! heureusement pour lui le roi vandale Gélimer est un incapable qui divise ces forces et set battu successivement en 2 ans le pays est conquis mais il faudrat des décennies et bien d'autres campagnes pour pacifier l'intérieur des terres des soulèvements quotidiens des tribus berbères, idem au début en italie, il débarque en 535 Sicile, tel une promenade de santé, le faible roi ostrogoth Vitigès remue a peine... puis il débarque sur le continent et prend en tenaille les goths, suit une monté effrenée jusqu'a Rome ou il subit un siège d'un an (mars 537-538) a 1 contre 2! ensuite progressant de plus en plus faiblement a cause des pertes non renouvellé qui font de cet armée un lambeau de 15.000 soldats épuisées, un ultimes coup de poker, va décider du sort de l'italie, vitigès et ces hommes lasse de ces années de ravages et de pertes humaines catastrophiques invite bélisaire a Ravenne et lui promet le trône de l'empire d'occident avec en cadeau l’Italie, ce dernier feint d'accepter et se rend aRavenne avec une poignée de vétérans aguerris et une fois entré dans la ville prend les armes et ouvre les portes de la cité,pour Justinien c'en est trop, il rapelle sont général de crainte que l'envie lui prenne de vraiment lui ravir sa couronne, dés lors un nouveau souverain est nommé chez les Goths dirigés a présent par Totila, homme fort et déterminée qui reprend l’offensive, et vainc à deux reprises les Byzantins (Faenza, puis Mugillo en Italie centrale). La ville de Naples est reprise en 543, celle de Rome le 17 décembre 546. tout est a refaire, en dix ans l'italie est ravager, les villes passant d'une main a l'autre comme de vulgaires jeux de billes, la population affamée ne peut pas trouver meilleur refuge dans les campagnes rendues stériles par des années d'abandons et de ravages, finalement un nouveau générale un eunuque nommé Narsès est mandé sur le front goth, pourvu cet fois d’une forte armée, se révèle un excellent chef de guerre et inflige aux Ostrogoths la défaite de Taginae (552) en Ombrie, où Totila est tué. Les dernières résistances sont balayées en 553 au mont Lactarus, près du Vésuve, où leur dernier roi, Téias est tué. En 555 Narsès écrase une invasion alamanne près de Capoue. L’Italie est redevenue romaine, mais au prix de la ruine de la péninsule.
Le "calcul" de Justinien n'est pas le seul fait de son caractère ; les empereurs romains et leurs héritiers byzantins n'ont jamais eu une stabilités incontestable sur leur trône, malgré leur immense pouvoir. Sans règle de succession clairement établie, les généraux victorieux sont toujours restés de sérieux prétendants à l'Empire surtout s'ils avaient sous la main une armée puissante et toute acquise à leur cause. Les empereurs militaires comme Trajan ne s'en sont jamais vraiment soucié ; ils étaient drapé dans tout ce qui faisait la légitimité d'un souverain romain, à savoir la Gloria et la Fortuna. Du haut de leur genius quasi divin et fort de leurs succès ils ne pouvaient être contesté. Mais tout cela est bien différent quand on est un empereur restant à la cour et déléguant son autorité militaire suprême à des généraux... Cette relation a complètement pourri la politique de défense/conquête romaine, principalement au Ve siècle, moment où les empereurs n'apparaissent pratiquement plus à la tête des troupes et s'opposent aux grands maitres de la milices... qui eux-même s'opposent entre-eux. Le calcul de Justinien est dans cette veine et il craint d'être menacé par un Bélisaire couvert de gloire sur les champs de bataille. Mais ce comportement émaille l'histoire romaine...