Les femmes de l'empire byzantin ne sont pas confinées effectivement en raison de leur condition de femme, contrairement à ce qui est dit parfois. A partir d'un certain niveau social, elles reçoivent une éducation de qualité et sous les Comnènes participent à les cercles littéraires écrit J. Cl. Cheynet, professeur à la Sorbonne. Entrant au monastère, elles peuvent en sortir et évoluer en ville avec des domestiques.
Je suppose que vous parlez de
ce livre ? ? Il est beaucoup plus récent, donc doit prendre en compte les avacées historiographiques modernes, mais malheureusement, son passage sur femmes reste très court et semble très "positif", si l'on peut dire, par rapport aux autres livres et articles trouvables sur internet. Evolution historiographique ?
En ce qui concerne l'éducation, [url=http://books.google.fr/books?id=890Vqq0GNhYC&pg=PA195&dq=soci%C3%A9t%C3%A9+byzance&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=4#v=onepage&q=soci%C3%A9t%C3%A9%20byzance&f=false]ce recueil de texte[/ref] mentionne quand même une éducation des plus limitées pour les filles, mêmes aristocrates : une éducation qui vise à former de bonnes mères et de bonnes épouses. L'apprentissage de la lecture se fait à partir de textes religieux, le reste de l'éducation est très moralisé et centré sur des travaux féminins. Visiblement, le cas d'Anne Comnène, qui a reçu une éducation classique, est une exception plutôt que la norme ; ces sortes d'exception se retrouvent à plusieurs reprises, en particulier dans les vies de saintes.
Citer :
Certaines femmes participent officiellement à la vie politique.
Ce n'est visiblement pas le cas en droit : les femmes sont exclues de toute fonction publique, à l'échelon central comme local, selon J. Beaucamp. Faut-il y voir des interdits qui ne sont que les révélateurs de pratiques sociales tout autres ?
Il semble quand même qu'il y ait un certain confirmenet dans le gynécée, pouisqu'un auteur byzantin (Kékauménos, [i/]Conseils et récits[/i]) écrit :
Citer :
Si tu as un ami à un autre endroit et qu'il passe par la ville où tu habites, qu'il ne séjourne pas dans ta maison, mais ailleurs. [...] S'il séjourne dans ta maison [...] d'une part, ta femme, ta fille et tes belles-filles ne pourront pas sortir de leur appartement.