En remontant ce sujet pour y rattacher les quelques messages précédents, je me suis rappelé avoir relevé deux erreurs de Nicolas Le Roux dans le livre
La faveur du roi (Champ Vallon 2000) tiré de sa thèse sur les mignons au temps des derniers Valois; erreurs assez incompréhensibles par leur énormité, et qui ne peuvent pas être des coquilles, comme quoi même les meilleurs n'y échappent pas, même dans une thèse
...
p. 51:"Henri de Guise succède à son père au lendemain de son assassinat en 1562"Comme cet assassinat s'est produit le 18 février 1563 (en chipotant, le lendemain est le 19, mais bon, là, c'est de la mauvaise foi...
), et sa mort le 24, on peut d'abord penser qu'il utilise le vieux style (in extremis, puisqu'il se termine en 1564), mais non, puisque 7 lignes plus loin, toujours à propos du duc François de Guise:
"A sa mort en 1563, son second fils Charles, marquis du Maine, en hérite" [il s'agit de la charge de Grand Chambellan]
Alors mettons-nous d'accord, c'est l'un ou l'autre, mais pas les deux en même temps dans le même paragraphe !
Confusion encore plus étonnante
p. 219:
"Deux semaines après son arrivée à Paris, le 12 décembre, l'aîné, Henri [Hébrard de Saint-Sulpice] est présenté au roi par son père. Henri III lui fait "beaucoup d'onneur", tandis que les ducs d'Anjou et d'Alençon et la reine mère lui font "bonne chère", c'est-à-dire bon accueil."Or, il s'agit du 12 décembre
1566, comme l'indique une note de bas de page renvoyant à la source (une lettre de l'intéressé à sa mère); comment peut-on dans la même phrase nommer anachroniquement Henri duc d'Anjou de son nom royal alors que le roi est alors son frère Charles IX, et citer 5 mots plus loin
le futur Henri III en tant que duc d'Anjou ? Je n'ose pas penser à l'exécution en règle qu'un agrégatif subirait (N. Le Roux est au jury, il me semble ?) s'il sortait une telle incongruité à l'oral...