Jeune, j’ai découvert la passion de l’histoire en lisant ces deux volumes.
Mais indirectement, je crois que je n’ai jamais voyagé autant par l’intermédiaire d’un livre.
J’ai traversé dans les deux sens tous les fleuves de Russie, découvert la vie (et la mort) d’hommes sous des climats les plus divers, saisit l’importance de presque tous les détroits du monde.
J’ai survolé l’Himalaya avec le ravitaillement de la Chine, traversé le lac Ladoga en train et le Bug en char sous-marin.
J’ai découvert que le pétrole n’était pas produit qu’au moyen orient, que le caoutchouc était une ressource stratégique et que les usines de roulement à bille avait une très grande importance.
J’ai compris ce qu’était une barre de corail avec Nimitz, ce qu’était une dépression avec Rommel, ce qu’était un bocage avec Eisenhower.
J’ai connu des noms comme « piste de Kocoda » qui associe haute montagne et jungle profonde, des marais comme ceux du Pripet qui s’étendent sur une surface inimaginable, découvert des saisons inconnues (boue)
J’ai appris que Dresde était une ville d’art, que l’habitat japonais utilisait beaucoup le bois et le papier, que le canal de panama avait des écluses, que la Suède produisait du fer, que l’on pouvait fabriquer de l’essence synthétique.
C’est fou ce que l’histoire aide à apprendre la géographie.
Concernant les carte murales de notre enfance il existe deux recueils (histoire et géographie) qui les reproduisent en petit format. On les trouve facilement en librairie, je crois qu'ils ont sorti d'autres thèmes cette année.