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Jerôme a écrit :
Et pour revenir à l'Allemagne, le chemin particulier n'a-t-il pas commencé avec Luther ... Voilà trois éléments forts qui structurent l'Allemagne (protestante) depuis le XVIè siècle.
Le problème est que le NS va s'ancrer essentiellement en Bavière.
La Bavière a été un des bastions de la Contre-Réforme et pendant le cheminement luthérien -qui s'est implanté même à l'intérieur de Vienne- la Bavière n'a jamais varié d'un iota dans son rapport à la foi.
Par ailleurs, "
ces trois éléments" etc. Je ne vois pas bien.
Au XVIe l'Allemagne n'existe pas. Le SERG est déchiré par un conflit au départ religieux, à la fin politique.
Aucun changement dans la tête de liste (Habsbourg) aux manettes, même dans les moments les plus chauds. Le SERG parvient à un compromis initié par l'archiduc Ferdinand (futur empereur).
La structure, ce que vous nommez structure n'en est pas une : c'est un cheminement fluctuant, qui sait s'adapter et faire bloc quand il le faut au-delà des cheminements religieux. Son histoire le montre.
La Maison de Bavière se scinde et ceci durablement : que des raisons politiques aient été, ceci reste dans la normalité.
Tout comme l'histoire de la Bavière montre que toujours il y aura avec ce duché puis royaume) des blocages, des freinages, des essais d'émancipation etc. sur tous les plans : politique (oscillement constant entre la France et le SERG, plus tardivement un kaiserBrief arrachée -je fais court-, rapport à la religion, économie (rapport rural/urbain avec une base rurale à la forte résonance politique) et on peut décliner.
Si ce fut l'endroit où le NS a trouvé une sorte de berceau, ce sera aussi l'endroit qui le premier se retournera, celui où la Résistance au nouvel ordre sera le plus actif.
Citer :
... la tactique de Hitler, dont beaucoup sous-estiment le caractère luciférien et se bornent à la moustache ridicule pour imaginer un second Mussolini !
Si on imaginait un second Mussolini, il fallait déjà se méfier ou alors considérer Mussolini comme ayant un caractère angélique...
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