On n'a pas de statistique évidemment.
Mais comme toutes les lois étaient affichées sur stèle, il est évident que c'était pour qu'on les lise. On peut donc admettre qu'une large partie, des citoyens en tout cas, étaient à même de les lire.
D'autant plus que le grec est une écriture quasiment phonétique. Et que la tradition de l'écriture publique est répandue depuis deux bons siècles à l'époque que vous citez.
Donc lire n'était certainement pas réservé à une élite.
Et ce d'autant plus que beaucoup de fonctions devant manipuler la lecture ou l'écriture étaient soit tirées au sort soit adjugées par vote. Il y avait donc certainement une compétence moyenne assez largement répandue.
Composer des textes même courants est une autre histoire.
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Amicalement. Chaeréphon
"Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre."
http://chaerephon.e-monsite.comBailly = Liddell-Scott = Pape :
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