Les Sabins ne peuvent être comparés aux autre peuples italiotes, car leur situation était particulière: ils partageaient la ville de Rome avec les Romains, et ont donné plusieurs (3, je crois) rois à la Rome des premiers siècles après sa fondation, dont le célèbre Numa.
Certains autre peuples, en revanche, ont causé de grandes frayeurs aux Romaines: c'est le cas des Volsques, qui, sous le commandement d'un brillant général romain désireux de se venger de son peuple qui ne l'avait pas su gré de sa victoire, la prise de la ville de Corolies sur les Volsques, Caius Marcius Corolian, faillirent prendre Rome à la tête des troupes qu'il avait lui-même vaincu auparavant. Ce n'est que l'imploration de sa mère et de sa soeur qui l'en empêchèrent.
A contrario, les Etrusques ne posèrent pas de problèmes, à part le siège de leur grande ville, Véiis, par Caius Furius Camille, qui dura 10 ans.
Nous pourrions donc dire qu'un des grands avantage des Romais fut d'avoir eu de grands stratèges, tandis que les autres peuples n'avaient pas d'armée centralisée, ni de coordination entre les diverses armées commandées par des piètres stratèges. Mais quand Rome tomba contre des ennemis qui n'avaient qu'un général, en l'occurence excellent, ils eurent bien plus de difficultés à les vaincre: les Gaulois de Brennus, les Volsques de Corolian, les Greco-Epirotes de Pyrrhus, les Gallo-Puniques d'Annibal (ou Hannibal)...
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"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)
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