Je vous remercie Barbetorte pour ces éléments.
Concernant le Moyen Âge, je lirai l’ouvrage de Denis Cailleaux qui contient apparemment une discussion sur les devis.
Je pense qu’on y trouvera des informations ressemblant à celles donnés par S. Roux dans « La construction courante à Paris, du milieu du XIVe siècle à la fin du XVe siècle ». Voir
https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-90 ... t_3_1_1562L’auteur analyse quelques devis et note bien l’approximation de ceux-ci dans lesquels par exemple (p.177) « une toise de gros mur vaut deux toises de cloison et trois toises de hachis ».
Barbetorte a écrit :
Je suis très sceptique sur : Dans les siècles précédents on faisait au mieux des devis avec des quantités très approximatives.
Concernant la grande approximation des devis avant la Révolution, on peut lire :
https://www.academia.edu/12258656/M_Bar ... t_rupturesavec par exemple p.252 : « A la Révolution seulement l’estimation se constituera vraiment en science raisonnée » et « Il convenait d’abandonner le toisé fictif convenu jusque là et de ne retenir que les véritables mesures ».
et le traité de J. Morisot (1820) qui explique et combat en détail les « us et coutumes » qui étaient retenus jusque-là :
https://books.google.com/books/about/Ta ... QUAAAAQAAJPour se convaincre que cette méthode de devis détaillé n’était pas une évidence, même à la fin du XIXe siècle, on peut lire « How to estimate » de J. Rea qui en 1902 (voir pp. 8/9) expliquait les 5 méthodes pour estimer des prix :
https://archive.org/details/jtrea1901Pour revenir sur ma question, je suis persuadé que les Romains avaient une méthode du genre de celle que l’on connaît au Moyen Âge, mais je n’ai que l’exemple cité dans mon premier message.