LOUIS-PHILIPPELE PRINCE ET LE ROI
La France entre deux révolutions
De Munro Price, aux éditions de Fallois, août 2009.
Je viens juste de commencer à le lire, donc je ne peux que supposer que l'auteur est fidèle à son objectif: offrir une biographie croisée du roi et de sa soeur.
Au bout de 70 pages, on aura appris qu'Adélaïde a bénéficié de l'éducation avant gardiste de Madame de Genlis, qu'elle était passionnée par la chose politique, on la suit en Suisse et en Espagne pendant l'émigration, on nous dit qu'elle n'a jamais eu de mari ni de descendance, qu'elle était intelligente mais fort laide, quoique que parti recherché pour être l'héritière d'une des plus grandes richesses d'Europe, mais avant que son père vote la mort du Roi. Dans le domaine politique, l'auteur doit démontrer qu'elle conseillait son indécis de frère sur les questions les plus importantes. Sur le plan privée, on ne lui connaît pas d'amant.
Voici une courte citation de l'ouvrage:
Citer :
A plusieurs reprises, dans le journal qu'elle tint par intermittence de 1817 à 1841 et qui, jusqu'ici, n'a pas été exploité par les historiens, Adélaïde admet tacitement que ses sentiments pour son frère ne pouvaient suffire à son bonheur. Dans ses moments de dépression, elle chercha même à se consoler dans la religion de son manque d'épanouissement. C'était, conclut-elle, un acte de la grâce de Dieu de lui avoir permis "pour mon plus grand bien, [de] me faire penser à la vie future, à mon avenir, me détacher de cette vie à laquelle je tiendrais trop dont je serais uniquement occupée si mon coeur y était satisfait !"