Sur ce sujet, voici ce qu'écrivait Louis Chardigny dans son livre sur les maréchaux de Napoléon (édition de 1977) :
Citer :
"Cette mort fut belle", dit simplement un des principaux témoins, le comte de Rochechouart. Si belle, si grande, si réparatrice que certains refusèrent d'y croire. Il existe une légende de la survivance du maréchal Ney. C'est en Amérique du Nord qu'elle se développa. A partir de 1819, en Caroline du Sud, un maître d'école ivrogne, nommé Peter Stuart, prétendit être le prince de la Moskowa, sauvé par un simulacre d'exécution, machiné par la franc-maçonnerie, avec la complicité de Wellington. Jusqu'à sa mort, en 1846, le vieil imposteur trouva de crédules admirateurs, mais son histoire, assez habilement bâtie, ne résistait pas à un examen un peu sévère. Lui-même pourtant avait fini par s'y laisser prendre et, sur son lit d'agonie, il répondit encore dans un souffle à ceux qui le pressaient de dire enfin la vérité : "Je suis le maréchal Ney de France." (en note, il renvoie au livre de Lucas-Dubreton, sur le maréchal Ney)