Jean-Marc Labat a écrit :
Je constate que vous ignorez tout de la façon dont un citadin pouvait se nourrir au début du XXe siècle. [...]
Mais là n'est pas le sujet.
Tout de même. On parle de la santé de François-Joseph passé 80 ans. Bien entendu, il ne rentre pas dans la catégorie des citadins mal nourris mal logés que vous mentionnez.
Si on en vient au commun des mortels:
Oui, il est vrai que la vie est pourrie en ville, les conditions d'hygiène y sont épouvantables (pas de différence entre les eaux usées et les eaux de pompage, pour ne citer que cela) + les contagions dues à la promiscuité. Pasteur n'est pas là tout de suite. Et je passe sur d'autres impacts anecdotique, comme l'impôt sur les fenêtres qui a poussé un siècle durant les constructeurs à faire de l'immobilier le plus sombre et le moins aéré possible.
Aux XIXè s. les villes sont donc considérées comme des mouroirs. Il faudra attendre 1920 pour que la première fois le taux de mortalité en ville descende jusqu'au taux de la campagne.
Je ne vous apprends rien.
Mais à la fin...
... cela concerne que les
citadins. Soit 44% seulement des français en 1910. Et encore, le seuil officiel pour définir un citadin est celui qui vit dans une ville de 2000 habitants. Autant dire qu'à 2000, 3000 ou même 5000 habitants, la vie est loin d'être détériorée comme dans les grands pôle industriels.
J'admets avoir peut-être un biais: petit-fils, frère, neveu, gendre d'agriculteurs, j'ai peu de citadins au-dessus de ma tête. A fortiori dans les grandes villes à l'hygiène pourrie.
Donc, je maintiens jusqu'à ce que l'on me prouve le contraire: allez vous balader dans les cimetières, regardez les tombes de vos arrière-grand-parents et leurs copains, et vous verrez des âges canoniques. Lisez leurs vies, et vous verrez qu'ils avaient de belles santés.
Et si le handicap était courant (principalement à la suite d'accidents agricoles), la sénilité (le gâtisme) n'était pas la loi du genre.
Bon, désolé, entre temps le sujet évolue vers la gestion des minorités et du nationalisme, mon message sera comme un cheveu dans la soupe