Lordblackadder a écrit :
Du coup ca renvoie au degré d'impréparation de la France à la veille de la guerre qui apparait à nouveau hallucinant. On est quasiment dans une forme d'amateurisme, rien n'est prêt- ni au niveau diplomatique, ni militaire, ni de mobilisation de la population.
En effet et cet amateurisme est il révélateur des faiblesses intrinsèques du second empire ou bien concerne t elle notre pays dans sa culture profonde ?
Dans le sens d'une responsabilité impériale, nous avons un mode de prise de décision trop solitaire avec un mélange malsain de considérations intérieures et extérieures. L'idée de remporter une victoire facile pour consolider le régime est très présente autant que je sache chez Eugènie et d'autres . Nous avons aussi une confiance un peu légère dans l'armée . Malgré les victoire italiennes, il ne suffit pas d'un aigle à la tête de l'Etat pour garantir le succès !
Dans le sens d'une malédiction nationale, on peut dire aussi que 1870 ne fait qu'ouvrir la liste d'autres échecs ou semi échecs comme 1914 et 1940. Dans les trois cas l'armée est en retard d'une guerre, avec une doctrine dépassée et un refus profond de tenir compte des innovations allemandes.
Ce qui pose une autre question : pourquoi l'Allemagne a t elle toujours aussi facilement intégré les innovations militaires qui chez nous ont toujours été vus avec suspicion ?