Narduccio a écrit :
Pouzet a écrit :
Citer :
lorsque l'on lutte au quotidien pour sa survie, on n'a pas le temps de ressasser son mal-être
En effet d'ailleurs quand les allemands ont envahi la France en juin 1940, il est connu que les hôpitaux psychiatriques français se sont vidés, les gens ayant d'autres problèmes à régler....
Très mauvais exemple quand on sait exactement comment se sont "vidés" les hôpitaux psychiatriques français entre 1940 et 1944 ...
+1 Cette légende selon laquelle il y aurait moins de problèmes psychologiques en temps de guerre est une idiotie.
le fond de l'histoire c'est qu'on y prête moins attention, d'une part, et que les plus atteints figurent parmi les victimes d'autre part.
Les dépressions : pense-t-on que les femmes de prisonniers, ou les simples ménagères, confrontées à des difficultés infernales pour simplement nourrir leur famille, le faisaient en chantant ? Cette note, dans un ouvrage sur le quotidien des Parisiens :"le vieux monsieur du 4ème étage, que personne ne connaissait et qui parlait si peu, est mort ce matin. De faim. On l'a retrouvé inanimé dans le hall d'entrée."
les asiles qui se vident : Pierre Nord raconte qu'il a failli faire fusiller en 41, en zone sud, un type louche , qui sous la pression de l'interrogatoire a fini par se mettre droit et faire le salut nazi. C'est en faisant l'inventaire de ses papiers qu'il a trouvé une lettre du directeur d'un hôpital psychiatrique, attestant qu"il avait mis un de ses pensionnaires sur la route. De justesse...
Et evidemment, Narduccio l'a dit, les HP en France ont laissé mourir de faim 50 000 pensionnaires sur 70 000. Donc il y a moins de malades mentaux en période de guerre... ça ressemble à une légende fabriquée pour cacher ce génocide dont personne n'avait envie d'entendre parler.