Il me semble, avant qu'on en revienne au sujet austro-hongrois, qu'un nommé Delanoe, sans lien avec le maire, s'était présenté à la mairie de Paris avec un programme farfelu du même tonneau, proposant notamment une ligne de zeppelins le long de la Seine.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

L'intransigeance française à travers de la note Vix en créant une ligne de démarcation et attribuant la part léonine aux Roumains provoquèrent la démission de Mihaly, ne voulant pas devenir le fossoyeur de la grande Hongrie. Ce fut alors Bela Kun qui forma un gouvernement des commissaires avec lequel l'Entente dû négocier. Kun lança une offensive en avril 1919 pour repousser cette ligne de démarcation et les Roumains passèrent à l'offensive jusqu'à la Tisza. Obstacle naturel, épuisés car l'armée rouge hongroise avait été battue mais non détruite, les Roumains firent une pause. L'armée hongroise, habilement menée par Aurel Stromfeld attaqua la Tchécoslovaquie, repoussa l'armée tchèque en-dehors de Hongrie puis remonta vers le nord de la Slovaquie, reprenant les anciennes terre magyares de Haute-Hongrie (Kassa/Kosice) et formant la République des conseils slovaque. L'Entente fixa un ultimatum à Kun sous la menace d'une action conjointe des forces françaises (armée française de Hongrie), serbes, roumaines et tchécoslovaques. Le retrait des troupes rouges fut un coup dure pour la république des Conseils qui repartie à l'attaque contre les forces roumaines positionnées le long de la Tisza. Malgré quelques têtes de ponts, l'armée rouge hongroise, mue plus par nationalisme que par sentiment bolchévique se débanda. L'armée roumaine entra dans Budapest le 3 aout, ne quitta la ville qu'en novembre 1919 non sans l'avoir pillée systématiquement.

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio