D'après
Wikipédia: "En 1917, sous l'influence des États-Unis, les Alliés avaient fait savoir à la France qu'il n'était pas question de lui restituer de façon inconditionnelle l'Alsace-Lorraine qu'ils considéraient comme un territoire allemand. Même les socialistes français partageaient ce point de vue.
C'est alors que l'ex-Impératrice écrivit à Clemenceau pour lui apprendre l'existence de cette lettre, elle la lui céda et il put ainsi la lire au cours d'une réunion interalliée. Les termes «
C'est cette considération seule, et non le désir d'agrandir une patrie dont le territoire est assez grand, qui me force à insister sur des cessions de territoires, qui n'ont d'autre but que de reculer le point de départ des armées françaises qui, à l'avenir, viendront nous attaquer » prouvaient à l'évidence que le roi de Prusse ne réclamait pas l'Alsace en tant que territoire allemand, mais comme un glacis pour protéger l'Allemagne."
D'après le principe des nationalités chères à Wilson, les populations d'Alsace-Lorraine n'ont donc jamais été consultées pour savoir si elles devaient être allemandes. La lettre de Guillaume Ier à Eugénie montre bien qu'il ne cherchait pas à réunir les germanophones d'Alsace-Lorraine sous son sceptre, mais bien à établir une zone de glacis sur la frontière franco-allemande plus facile à surveiller : la crête des Vosges était plus facile à défendre, et l'Alsace-Lorraine était sous l'autorité directe de la Prusse, alors que si l'ancienne frontière était maintenue, la Prusse devait demander l'autorisation du Bade et de la Bavière pour établir ou renforcer des fortifications.
Pour les autres territoires à plébiscite, il n'y avait pas cette preuve d'annexion pour des raisons stratégiques (et donc faite contre les populations concernées), d'où les plébiscites.