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 Sujet du message : Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 14:39 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,
j'ai lu la biographie d'Albert Lebrun, dernier président de la IIIè république, écrite par Eric Freysselinard, son arrière petit-fils. C'est un assez bon livre. Certes, on peut s'attendre à ce que son auteur réhabilite entièrement son personnage, pourtant, ce n'est pas toujours le cas. Il met en relief des points négatifs, tel son manque de caractère par exemple. Ceci étant, il explique bien que le président de la IIIè république à l'époque n'a que très peu de pouvoirs, mais c'est intéressant comme d'expliquer la marche vers la guerre et l'impitoyable défaite de 1940.
Il s'agit par ailleurs d'une des seules biographies de ce personnage disponibles.


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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 14:50 
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Philippe de Commines
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Pour poursuivre votre série de lectures sur les présidents de la IIIe république :

Pièce jointe :
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412NjiM9rcL._SX315_BO1,204,203,200_.jpg [ 25.75 Kio | Consulté 3864 fois ]


Pour répondre sur Lebrun, je ne doute pas que Th. Billard ne s'empare du sujet sous peu :mrgreen:

Si je vous lis bien, on n'apprend rien de particulier dans cette biographie ?

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 14:57 
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Grégoire de Tours
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Cher Liber Censualis,
je vous remercie tout d'abord de répondre régulièrement à mes interventions :wink:
En fait, on y apprend certaines choses sur ce personnage ainsi que sur son époque. Il y a des chiffres intéressants sur l'armement français dans les années 1930. Et puis, ce personnage est assez intéressant quant à son influence dans la politique de l'époque. Il ne fait "que " 548 pages.
Par ailleurs, je vous remercie pour votre indication bibliographique.

Bien à vous :P


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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 15:16 
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gamelin a écrit :
Cher Liber Censualis,
je vous remercie tout d'abord de répondre régulièrement à mes interventions :wink:
En fait, on y apprend certaines choses sur ce personnage ainsi que sur son époque. Il y a des chiffres intéressants sur l'armement français dans les années 1930. Et puis, ce personnage est assez intéressant quant à son influence dans la politique de l'époque. Il ne fait "que " 548 pages.
Par ailleurs, je vous remercie pour votre indication bibliographique.

Bien à vous :P


Je suis un peu taquin je le reconnais mais comme vous j'aime les biographies, et même celles des hommes politiques de la III e république ! J'ai réagi à votre post sur Deschanel, ou sur Félix Faure car il me semble que ces personnages ne méritent pas tant de temps consacré, tant ils paraissent aussi insignifiants que la trace qu'ils ont laissé dans l'Histoire... Aucun historien ne s'est encore penché sur Lebrun, qui ne semble avoir brillé que par son inconsistance...
Qu'un de ses descendants le fasse, pourquoi pas ... Je regrette en revanche que personne n'ait pensé à écrire sur Louis Barthou, sur Ribot (une thèse non publiée),etc...

Je me permets de vous conseiller, si vous ne l'avez pas déjà lue, la biographie de Paul Reynaud par Th.Tellier, sur un parcours vraiment atypique d'homme politique en permanent désaccord avec son propre camp !

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 15:23 
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Oui, c'est certain Albert Lebrun n'a pas laissé une grande trace dans l'histoire... Mais le contexte dans lequel il a vécu, son ascension sociale (tout le monde ne devient pas président de la république, reconnaissons le) est intéressante. Si le président avait eu davantage de pouvoirs, sans doute le cours de l'histoire aurait changé.
Bonne journée.


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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 18:18 
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gamelin a écrit :
Si le président avait eu davantage de pouvoirs, sans doute le cours de l'histoire aurait changé.

Ses pouvoirs ne sont pas seuls en cause. Sur le moment il n'a pas caché que le choix de Pétain comme président du Conseil lui convenait parfaitement, parce que ce dernier s'est présenté avec une liste de ministres déjà constituée ce qui évitait les palabres habituelles...
(De Gaulle : "c'était l'armistice garanti. Je partirais donc le lendemain".)

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 18:43 
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Je voulais dire: plus de pouvoirs quand il était président dans les années 30...


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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 19:03 
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gamelin a écrit :
Je voulais dire: plus de pouvoirs quand il était président dans les années 30...


Je ne pense pas qu'on aurait élu un Lebrun ou un Deschanel si la présidence de la République de l'époque avait offert des pouvoirs plus conséquents... Les fortes personnalités laissaient la charge aux falots... A quelques exceptions près :wink:

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 19:13 
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Effectivement, c'est avant tout un poste honorifique, qui vient achever une carrière politique déjà ancienne.
Les personnalités trop fortes - à l'exception d'un Poincaré, entre autres - sont la plupart du temps écartées.

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 19:37 
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gamelin a écrit :
Je voulais dire: plus de pouvoirs quand il était président dans les années 30...

Et moi je voulais dire :"plus de caractère". Ces politiciens français des années 30 ont l'air paralysés...

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 20:58 
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Pierma a écrit :
gamelin a écrit :
Je voulais dire: plus de pouvoirs quand il était président dans les années 30...

Et moi je voulais dire :"plus de caractère". Ces politiciens français des années 30 ont l'air paralysés...


Oui mais pourquoi ?

Les pertes de 14-18 n'ont elles pas conduit à se méfier des caractères énergiques comme Clemenceau ou Poincaré ?


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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 21:36 
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Pierma a écrit :
gamelin a écrit :
Je voulais dire: plus de pouvoirs quand il était président dans les années 30...

Et moi je voulais dire :"plus de caractère". Ces politiciens français des années 30 ont l'air paralysés...


C'est sûr qu'à côté du "volontarisme énergique" des dictateurs ils font pâle figure :mrgreen:

Maintenant sont ils de moins bonne qualité que leurs prédécesseurs, le débat est lancé !

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 22:26 
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Liber censualis a écrit :
Maintenant sont ils de moins bonne qualité que leurs prédécesseurs, le débat est lancé !

Je crois que le drame politique des années 30 était le divorce entre le communisme et la droite autoritaire, chacun avec des allégeances ou des sujets d'admiration à l'étranger différents.
Leurs prédécesseurs avaient su faire l'Union Sacrée, ce n'était désormais plus possible.

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 11 Oct 2022 22:39 
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Localisation : Provinces illyriennes
Jérôme a écrit :
Les pertes de 14-18 n'ont elles pas conduit à se méfier des caractères énergiques comme Clemenceau ou Poincaré ?

Je ne pas bien trop pourquoi...
Le président de la République n'est pas le chef des armées sous la IIIème République (en 1879 c'est tranché) et Clemenceau devient Président du Conseil à la fin de l'année 1917, les batailles les plus sanglantes avaient déjà eu lieu depuis belles lurettes.
Ce ne sont pas les pertes de la Grande guerre qui dissuadent les parlementaires d'élire un personnage au "caractère énergique", mais plutôt le spectre d'un président "apprenti-dictateur", comme le fut Louis-Napoléon Bonaparte lors de la IIème République, ou un président hostile au régime à l'image d'un Mac Mahon.
La crise du "16 mai" avait tranché les parties équivoques des interprétations plurielles potentielles des Lois constitutionnelles de 1875 : le président de la République sera faible (ou ne sera pas, pourrait-on ajouter...).

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 Sujet du message : Re: Albert Lebrun
Message Publié : 12 Oct 2022 8:31 
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Duc de Raguse a écrit :
Jérôme a écrit :
Les pertes de 14-18 n'ont elles pas conduit à se méfier des caractères énergiques comme Clemenceau ou Poincaré ?

Je ne pas bien trop pourquoi...
Le président de la République n'est pas le chef des armées sous la IIIème République (en 1879 c'est tranché) et Clemenceau devient Président du Conseil à la fin de l'année 1917, les batailles les plus sanglantes avaient déjà eu lieu depuis belles lurettes.
Ce ne sont pas les pertes de la Grande guerre qui dissuadent les parlementaires d'élire un personnage au "caractère énergique", mais plutôt le spectre d'un président "apprenti-dictateur", comme le fut Louis-Napoléon Bonaparte lors de la IIème République, ou un président hostile au régime à l'image d'un Mac Mahon.
La crise du "16 mai" avait tranché les parties équivoques des interprétations plurielles potentielles des Lois constitutionnelles de 1875 : le président de la République sera faible (ou ne sera pas, pourrait-on ajouter...).


C'est juste, et pourtant, les monarchistes ont veillé à rédiger des actes constitutionnels qui puissent, le moment venu, convenir à une monarchie. Autrement dit, le président de la République apparaît alors pour les seconds comme le substitut du futur monarque.

Selon les lois constitutionnelles votées en 1875, le président est élu pour sept ans à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés et rééligible. Il préside les solennités nationales, nomme à tous les emplois civils et militaires. Chef des armées, disposant du droit de grâce, il est le garant de la politique internationale de la France : il négocie et ratifie les traités et veille à leur application.

En matière de politique intérieure, ses pouvoirs ne sont pas moindres, puisqu'il a, concurremment avec les Chambres, l'initiative des lois, qu'il lui appartient de les promulguer et qu'il peut, s'il est en désaccord avec l'une d'elles, demander aux Chambres une seconde délibération. Convoquant les Chambres, il a le droit de les ajourner pour un mois, mais deux fois au plus pendant la même session. Enfin, disposition capitale aux yeux des orléanistes, le président peut s'appuyer sur les notables ruraux conservateurs pour faire échec au suffrage universel puisqu'il possède le pouvoir de dissoudre la Chambre des députés après avis conforme du Sénat. Bref sur le papier, le président de la République n'était pas a priori voué à l'inauguration des chrysanthèmes...

Comme vous dites, la crise du 16 mai va donner à la fonction présidentielle les caractéristiques qui seront les siennes jusqu'en 1958. Lors de sa prise de fonctions en 1879, le président Grévy énonce les termes de ce que les juristes nommeront, non sans ironie, la « Constitution Grévy » : « Soumis avec sincérité à la grande loi du régime parlementaire, je n'entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale exprimée par ses organes constitutionnels. »

Le président renonce à avoir une politique personnelle, laissant la majorité de la Chambre lui imposer la sienne. A partir de ce postulat, il accepte de se laisser dépouiller de la plupart des pouvoirs que lui ont confiés les actes constitutionnels de 1875 : choisir les ministres, nommer et révoquer fonctionnaires ou officiers, demander aux Chambres une seconde délibération des projets de loi, user du droit de dissolution de la Chambre des députés.Désormais, les présidents s'effacent derrière leur fonction.

Pour la succession de Grévy, Clemenceau s'est ingénié à plomber la candidature de Ferry : « Votons pour Carnot, il n'est pas très fort, mais il a un nom républicain. » Ce que la rumeur populaire résumera par cette formule qui traduit, sinon les paroles, au moins la pensée de leur auteur : « Votons pour le plus bête ! »

Loubet et Fallières marquent les esprits par leur insignifiance, mais la mention particulière revient à Deschanel !
Ayant tôt compris qu'un homme politique trop engagé, à la stature d'homme d'État, n'avait aucune chance d'accéder à la magistrature suprême, Deschanel va s'appliquer à réaliser le profil idéal du futur candidat à l'Élysée : il mène une carrière qui se déroule sous le double signe des honneurs et du refus des responsabilités. Député, il veille à ne s'aliéner aucune des fractions de l'opinion et refuse avec la dernière énergie toute proposition de portefeuille ministériel qui risquerait de le compromettre. Il accorde à sa mise une attention particulière, et son élégance est plus célèbre encore que son éloquence.

Quant au pauvre Lebrun, élu en mai 1932, réélu en 1939, aux jours sombres de mai et juin 1940, il se montre incapable de prendre une position nette entre partisans et adversaires de l'armistice. Son principal sentiment sera le soulagement lorsque, le chef du gouvernement Paul Reynaud ayant démissionné et lui ayant conseillé d'appeler Pétain, il constate que celui-ci accepte et qu'il a une liste de ministres dans sa poche. Au moment où le nouveau gouvernement négocie l'armistice avec l'Allemagne, Lebrun renonce à son départ prévu avec les Chambres pour l'Afrique du Nord devant la violente scène que lui fait Pierre Laval.

Enfin, lorsque le 11 juillet 1940 Philippe Pétain, fort du vote émis la veille par l'Assemblée nationale, se proclame chef de l'État français et déclare aboli l'article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875, régissant l'élection du président de la République, Albert Lebrun quitte Vichy sur la pointe des pieds pour ne gêner personne.

Évidemment, il y eut des personnalités plus fortes, qui ont exercé une relative influence sur la politique étrangère comme Poincaré, qui ont usé de leur pouvoir de désigner le président du Conseil pour écarter les uns ( Gambetta écarté par Grévy jusqu'en 1881), ou désigner les plus capables (Loubet et Waldeck-Rousseau, Fallières et Clemenceau, Briand ou Poincaré).

Mais malheur à ceux qui ont voulu sortir de la "tradition républicaine" comme Casimir-Perier ou Millerand : les parlementaires les ont poussé à la démission !

Tout va changer avec De Gaulle en 1959, avec une image symbolique forte de cette rupture : Charles de Gaulle, nouveau chef de l'État, redescendant les Champs-Élysées en voiture après avoir abandonné sur le trottoir René Coty, à l'issue de la cérémonie de passation des pouvoirs à l'Arc de triomphe le 8 janvier 1959.

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