GustavedeBeaumont a écrit :
Ce n'est pas irrémédiable: certains pensent qu'il est toujours intéressant de se tenir au courant de nouveaux articles au fur et a mesure qu'il ils paraissent, lorsqu'un débat n'est pas clos et que cela vaut mieux que de cesser de lire, campé sur la certitude que l'on a fini de discuter et que l'on peut verrouiller le sujet. Le but n'étant pas de toujours s'opposer et d'avoir raison ou le dernier mot contre, mais d'essayer d'avancer ensemble.
Argument pour le moins discutable d'autant plus que ces extraits - des [...] s'observent dans le texte cité donc nous ne sommes pas en présence d'un
in extenso (ou bien l'auteur l'aurait produit lui-même en citant Lemkin ?) - n'apportent rien de neuf à la discussion qui nous occupait jusqu'alors.
Par ailleurs, personne ne souhaite terminer la discussion, "camper" sur des certitudes, ni "verrouiller" le sujet, mais bien échanger sur des points saillants éclairant la question de manière nouvelle. Ce n'est pas trop le cas dans la situation présente.
Evitons les procès d'intention.
GustavedeBeaumont a écrit :
Le terme est pourtant amené dans la discussion par Werth. Il ne le reprend pas a son compte, ni ne s'en distancie. Il en rappelle toute la légitimité dans ce débat, avec son rappel opportun de Lemkin.
Lorsqu'on produit une synthèse historiographique sur un sujet précis, c'est bien normal.
Cela dit, plus haut, de nombreux écrits de Werth (et des réponses orales) ont été reproduits, où justement il s'en distancie.
Il ne faudrait donc pas tenter de faire croire l'inverse.
Qui plus est, encore une fois, tout ceci a déjà écrit dans les pages 4,5 et 6 du fil de discussion.
GustavedeBeaumont a écrit :
Werth, en cela, reste plus prudent et rappelle que ce débat d'historiens reste ouvert.
Tout en rappelant le contexte géopolitique de l'émergence des débats concernant le qualificatif qu'il fallait employer à l'encontre de l'
Holodomor - Lemkin est juriste et non historien.
GustavedeBeaumont a écrit :
Que ce terme ait été ou non récupéré a des fins politiques, je dirai depuis 30 ans et non 20, n'est pas crucial.
Et pourtant si, dans le cas contraire tous les historiens se penchant sur la question ne le rappelleraient pas en préambule de pratiquement toutes leurs analyses sur le sujet depuis 2004.
Je vous invite à relire ce qui a déjà été écrit/cité dans les premières pages de cet échange.
Après, on peut toujours réécrire, répéter ce qui a déjà été fait, mais intervenir ainsi, comme si nous étions au tout début de l'échange n'est pas très respectueux pour ceux qui ont déjà écrit plusieurs messages (parfois longs) développant déjà ces éléments.
GustavedeBeaumont a écrit :
A la bonne heure. Nous sommes plusieurs a avoir commencé par dire cela, qu'il n'y a pas consensus chez les historiens, et que l'emploi ou non du terme n'a rien de simpliste. Nous sommes enfin d'accord.
En premier lieu moi, pour éviter justement que l'on puisse croire qu'il y en avait un, comme deux utilisateurs le soutenaient en début de discussion.
Vous ne participiez pas alors à cet échange, peut-être que ce "détail", situé en page 1 de la discussion vous aura échappé, aussi est-il bon de le rappeler.