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Message Publié : 11 Juil 2014 0:28 
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Concernant les avions de bombardement français les plus modernes en 1939 wiki nous apprend ceci :

« Le décollage du Lioré 45 était toujours délicat, l'avion avait tendance à s'embarquer brutalement à gauche ou à droite. Lorsque le pilote ne parvenait pas à le maintenir en ligne droite, il arrivait fréquemment que le train d'atterrissage cédât sous la poussée latérale du poids de l'avion ; l'appareil achevait sa trajectoire sur le ventre et prenait feu presque à tous les coups. Aussi l'équipage éprouvait-il toujours une légère crispation jusqu'au moment où la vitesse devenait suffisante pour que le pilote pût contrôler son appareil.
Il en fut de même cette fois ; le pilote mettait toute son attention à empêcher son appareil de zigzaguer ; le navigateur avait abandonné sa cage vitrée de l'avant, où il aurait été écrasé en cas d'accident et il avait reculé jusqu'au poste de pilotage ; le mécanicien surveillait l'indicateur de vitesse dont l'aiguille grimpait lentement ; le radio tout en agitant son manipulateur suivait des yeux par un hublot le défilé des hangars et s'efforçait d'apprécier la vitesse de l'avion. »


— Pierre Salva, Les Cochons n'ont pas d'ailes, Ed du Scorpion, 1951, p.167

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lior%C3%A9_et_Olivier_LeO_451

Pour l'Amiot 351 :

Selon le Plan V l’Armée de l’Air aurait dû aligner 285 Amiot en première ligne au 1er avril 1940, soit 22 Groupes de bombardement. Or le 10 mai 1940 le CRAS n’a pris en compte que 4 Amiot 351 et 38 Amiot 354, tous équipés de 3 mitrailleuses de 7,5 mm, le canon HS-404 n’étant installé qu’à partir du n° 47.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amiot_354

J'ai lu dans le fana de l'aviation HS Amiot 143 "Du sacrifice à la victoire" qu'au moins une partie des Amiot 351 n'avait pas été équipé de viseurs de bombardement ...........................................et il me semble qu'à ce moment l'armée de l'air avait été remise sous la coupe des unités de terre.

Apres il restait les Amiot 143 pour le sacrifice......................

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« L'honneur défend des actes que la loi tolère. »
Sénèque


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Message Publié : 11 Juil 2014 10:36 
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Georges Duby
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L" industrie aéronautique française avait été perturbée pour plusieurs années par les mesures de nationalisation décidées en 1936 par le gouvernement Blum et mises en oeuvre par Pierre Cot, SE à l'Air.
Henri Michel historien militaire estime que la nouvelle industrie, plus rationnelle et plus moderne, démarra toutefois avec un retard dommageable de trois ans sur l'industrie de l'Air de l'Allemagne. D'où en 1939, 4.000 avions en Allemagne et 1407 en France dont seulement 175 bombardiers contre 1.800, donc à 1 contre 10, et très anciens.
Un rattrapage tardif a eu lieu ensuite ainsi que la commande de 1.300 avions, en 1940 seulement.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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Message Publié : 11 Juil 2014 10:50 
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Philippe de Commines
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Inscription : 11 Oct 2012 21:58
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Alain.g a écrit :
L" industrie aéronautique française avait été perturbée pour plusieurs années par les mesures de nationalisation décidées en 1936 par le gouvernement Blum et mises en oeuvre par Pierre Cot, SE à l'Air.
Henri Michel historien militaire estime que la nouvelle industrie, plus rationnelle et plus moderne, démarra toutefois avec un retard dommageable de trois ans sur l'industrie de l'Air de l'Allemagne. D'où en 1939, 4.000 avions en Allemagne et 1407 en France dont seulement 175 bombardiers contre 1.800, donc à 1 contre 10, et très anciens.
Un rattrapage tardif a eu lieu ensuite ainsi que la commande de 1.300 avions, en 1940 seulement.

Il y a peut-être aussi une petite histoire de budget militaire, non?
L'Allemagne est un pays qui prépare la guerre, qui réarme à tous crins depuis des années. Forcément, la production s'en ressent un petit peu...


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Message Publié : 11 Juil 2014 11:25 
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Jean Mabillon
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Le sénateur André Maroselli Secrétaire de la commission de l'air du Sénat et qui fut le premier sénateur à rejoindre De Gaulle parlera même de "sabotage" de notre aviation,dans ses critiques,il insiste sur le caractère brouillon et la véritable pétaudière qu'était le ministère de l'air dont les différents bureaux se livraient une guerre interne incessante sans personne pour les remettre au pas . Il dénonce le manque de formation d'une grande partie de la main d'oeuvre,nous avions besoin de 100 000 bons techniciens que nous n'avions pas (cela rejoint des remarques faites par un de mes oncles qui travaillait au montage des moteurs Gnome et Rhône quand à la déclaration de guerre on avait recruté des jeunes totalement incompétents mais qui échappaient ainsi à l'envoi aux armées,ce qui en fait ralentissait la production de façon conséquente)


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Message Publié : 11 Juil 2014 11:40 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Avant 1936, les crédits militaires avaient été sacrifiés. Notamment entre 1932 et 1935. Ils le seront de moins en moins au fur et à mesure que l'inquiétude devant Hitler s'accroit. Daladier les accroit fortement mais au nom d'un appel permanent à "la paix" démobilisant et bien tardivement. C'est dire l'ambiance de l'époque.
Il en est résulté effectivement un retard dans l'armement du pays. Les sommes consacrées à l'armement entre France et Allemagne, affichent un différentiel considérable de 1 à 5 en 1938 (Henri Michel).

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Message Publié : 11 Juil 2014 12:32 
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Jean Mabillon
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On peut aussi remarquer qu'en 1934 alors que Pétain est ministre de la guerre (alors qu'il avait demandé l'instruction publique) il ne dépense pas toutes les sommes allouées à son ministère.....


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Message Publié : 11 Juil 2014 15:52 
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Lord Foxhole a écrit :
Vers l'armée de métier de Charles de Gaulle a été publié en 1934 ; Achtung – Panzer! de Heinz Guderian a été publié en 1937.


Oui, et la première division blindée constituée selon les principes de Guderian sous sa supervision et selon ses supervisions a été mise sur pied en octobre 1935 - octobre 1934 si l'on prend en compte la division mise sur pied sous le nom de Leichte Division - ou Schnelle Division, ou 3. Kavallerie Division (motorisiert) ou même Versuchs Panzer Division...
Cette comparaison m'a toujours faite sourire : Guderian met par écrit ses théories après les avoir mises en pratique, et les a donc développées dès avant les écrits de de Gaulle. Qui plus est, les écrits de ce dernier sont politiques ou stratégiques, très différents de ceux de Guderian qui sont techniques et tactiques. Dire que le premier a inspiré le second est un non-sens : Guderian est chef d'état-major de l'inspection des troupes motorisées depuis 1931, et c'est à ce moment-là qu'il développe pratiquement ses théories - bien avant que de Gaulle ne fasse état des siennes, de portée bien plus générale et donc moins exploitables, donc.

CNE503

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


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Message Publié : 12 Juil 2014 13:34 
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On pourrait même se poser la question de l'influence inverse. De Gaulle était un fin observateur de la réalité allemande. Il parlait allemand couramment, et pendant les années 1917 et 1918 où il était prisonnier à Ingolstadt (le Colditz de la PGM) il affichait régulièrement une analyse des opérations et de la situation militaire, obtenue par la lecture des journaux allemands, et qui a frappé tous ses lecteurs (les officiers prisonniers comme les gardiens) par sa pertinence.

Je suis persuadé que dans les années 30 il continuait à jeter un oeil sur l'Allemagne, d'autant que ses fonctions (au SGDN en particulier) devaient lui donner accès à certaines infos venant des services français.

Dans ses mémoires il parle de "l'Allemagne, en proie à l'effervescence [ou au bouillonnement ?] qui fut toujours pour elle le prélude des grandes entreprises". Preuve qu'il suivait la situation outre-Rhin. Dès lors l'hypothèse qu'il ait été renseigné sur les premières ébauches de Panzer Division est conjecturale, mais pas impossible.

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Message Publié : 12 Juil 2014 14:05 
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Georges Duby
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Dans le site Etudes geostratégiques, le rôle du général Fuller et des anglais lors de la PGM dans la naissance d'une stratégie des chars:
" Dès l’été 1917, le pionnier britannique des chars Fuller a l’intuition d’un changement radical, estimant que la « guerre mécanique » (3) est en train de se substituer à la force musculaire des hommes et des chevaux. La réalisation de cette vision prophétique s’échelonne néanmoins sur plusieurs décennies. Les engins terrestres que sont les chars et les automitrailleuses suscitent un volume de littérature sans proportion avec leur importance réelle au sein des forces. .... Les Britanniques sont les seuls à les consacrer comme une arme à part, possédant son école, ses implantations géographiques particulières ; un périodique lui est entièrement consacré. "

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Message Publié : 12 Juil 2014 15:38 
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Jean Mabillon
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Fuller avait tiré des conclusions très pertinentes suite à la bataille de Cambrai:nécessité absolue de pénétrer en profondeur pour aller détruire les centres de transmissions afin de supprimer toute coordination de la défense qui , laissée sans directives ,s'effondrera....


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Message Publié : 12 Juil 2014 17:43 
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Jean Mabillon
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Peut être que De Gaulle avait entendu parler de ce qui se développait chez les Soviétiques par l'intermédiaire de son ancien compagnon de cellule d'Ingolstat : Tukachevsky ,qu'il avait bien du rencontrer....


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Message Publié : 12 Juil 2014 19:31 
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Georges Duby
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Fondation de Gaulle:
" ... Les efforts d'Estienne furent relayés par le chef d'État-major général, le général Buat, ainsi que par le colonel Doumenc qui donne au CHEM en 1928, un schéma d'organisation de la future division blindée. Il y a tout lieu de croire que de Gaulle s'inspire d'abord de ces exemples français, mais les idées sont dans l'air, et une étude approfondie des textes et des idées exprimées par divers contemporains permet de repérer certaines convergences de vues avec les Anglais, Fuller et Liddell Hart (Martell étant un technicien), l'Allemand Guderian (et aussi Fritz Heigl), l'autrichien Eimannsberger, etc. "

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Message Publié : 12 Juil 2014 21:22 
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cush a écrit :
Alain.g a écrit :
L" industrie aéronautique française avait été perturbée pour plusieurs années par les mesures de nationalisation décidées en 1936 par le gouvernement Blum et mises en oeuvre par Pierre Cot, SE à l'Air.
Henri Michel historien militaire estime que la nouvelle industrie, plus rationnelle et plus moderne, démarra toutefois avec un retard dommageable de trois ans sur l'industrie de l'Air de l'Allemagne. D'où en 1939, 4.000 avions en Allemagne et 1407 en France dont seulement 175 bombardiers contre 1.800, donc à 1 contre 10, et très anciens.
Un rattrapage tardif a eu lieu ensuite ainsi que la commande de 1.300 avions, en 1940 seulement.

Il y a peut-être aussi une petite histoire de budget militaire, non?
L'Allemagne est un pays qui prépare la guerre, qui réarme à tous crins depuis des années. Forcément, la production s'en ressent un petit peu...


Oui, mais l'Allemagne était plus maline aussi, bien qu'il y ait des chances que le développement militaire du Heinkel 111 civil soit connu des services de renseignement alliés. Sans parler du Henschel Hs 123 puis Stuka qui, sans équivalents alliés il me semble, ont beaucoup fait pour les succès nazis en tant "qu'artillerie aérienne de précision".
Pourquoi n'avions nous pas de bombardiers en piqué ? au lieu "d'avions cavaliers" bombardant horizontalement "au raz des arbres et se faisant massacrer. La démonstration "brillante" en avait pourtant était faite en Espagne et au début des conquêtes nazies.
L'anéantissement des unités blindées combattant sans appui aérien valable tend largement à faire oublier que la chasse était surclassée et que le bombardement était excessivement faible.
Et qui tient le ciel..........voit la terre.

J'ai une question: à partir de quand commence t'on à être qualitativement surclassés en matière d'avions de chasse et de bombardement.
Quant on sait que les Amiot 143 étaient envoyés en reconnaissance.............

http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinkel_He_111
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henschel_Hs_123

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Message Publié : 13 Juil 2014 9:45 
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Pour la chasse:trois ou quatre éléments déterminants vitesse,maniabilité,armement ,il est possible ,peut-être ,d'ajouter protection.Ces facteurs entrent aussi à des degrés divers pour la supériorité qualitative des bombardiers avec le rayon d'action et la capacité d'emporter de très lourdes charges....La vitesse peut suppléer à la maniabilité à condition d'utiliser certaines tactiques de combat,éviter tout combat tournoyant par exemple.Les chasseurs français de 1940 étant surclassés en vitesse par les Allemands,ces derniers les avaient surnommés les "acrobates",ils tentaient de s'en tirer grâce à la maniabilité qui était bonne en général...


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Message Publié : 13 Juil 2014 10:31 
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Georges Duby
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La mayral a écrit :
J'ai une question: à partir de quand commence t'on à être qualitativement surclassés en matière d'avions de chasse et de bombardement.
A mon avis dès 1932, quand des débats politiques s'organisent sur d'éventuelles réductions de crédits militaires liées à une amélioration de la sécurité collective après la conférence de Genève sur le désarmement. Pierre Cot déclare en 1933 "toute armée est un mal", déclenchant de fortes réactions de l'Etat-Major .
Un décrochage de plus en plus important se produit alors dans les crédits militaires entre France et Allemagne. 1934: les crédits militaires sont diminués en France et accrus de 40 % en Allemagne.
L'industrie de l'aviation ne se lance pas de ce fait dans des projets et elle se démotive, n'innove plus, faute d'assurances sur les crédits à venir. Un avion se rentabilise sur de nombreuses années. C'est l'inverse en Allemagne, les industriels ont la certitude de commandes en fort accroissement.
Par ailleurs, l'aviation française perd un temps précieux, dans les années 30, à rechercher l'avion polyvalent, qui n'existe pas, alors que Berlin s'oriente vers des avions spécialisés. Les avions français du concept BCA (bombardement-combat-reconnaissance), répondant à la polyvalence, seront des échecs. Il y a eu gaspillage de crédits déjà mesurés.

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