François Delpla a écrit :
Je suis évidemment plus d'accord avec vous qu'avec Elgor.
Le contraire m'aurait sidéré
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Il s'agit au contraire d'un rouage essentiel, et tout ce qui plaide dans un autre sens date, comme c'est curieux, d'après son vol.
ah ? mouais ! mise à part le fait qu'il ait été le secrétaire de Hitler et l'ai aidé à rédiger Mein KAmpf, et accessoirement son dauphin désigné, je ne crois pas qu'il se soit manifestement montré autrement que durant les congrès du Parti où c'est lui qui donnait le signal des "Sieg Heil !"
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Il est temps de dissiper l'illusion, portée à son paroxysme par le courant fonctionnaliste, d'une direction nazie "panier de crabes", avec un Hitler en retrait arbitrant en faveur du plus féroce. Il y a au contraire une distribution des rôles, et ces gens se marchent assez peu sur les pieds.
Et allons donc ! les qualificatifs en "iste"
Cette description de dirigeants nazis au garde à vous, tous unis derrière leur führer et ne pensant qu'au Reich de 1000 ans, me fait doucement rigoler. Ils n'étaient pas si unis que ça puisqu'en 1934, Hitler en a fait fusiller un certain nombre. Et après il a fait ce que font tous les dirigeants, y compris les dictateurs,
de la gestion du personnel. Essayer de jouer avec les compétences certes mais aussi les ambitions au risque de créer des frustrations. Et c'est justement le cas de Hess ...
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Les relations avec l'Angleterre sont depuis le départ un secteur essentiel de la politique nazie et Hess (élevé, ne l'oublions pas, en Egypte, terre britannique, et seul dirigeant nazi dans ce cas) est en charge d'une bonne partie de ce secteur, en liaison étroite avec les Haushofer, père et fils.
Lorsque Hitler avance ce bras droit vers le foyer au risque de le brûler, ce n'est donc pas parce que ce ne serait pas une grosse perte, mais parce que le nazisme n'est pas géré bourgeoisement, comme une patiente accumulation d'atouts. Il n'a que faire d'une belle organisation, mais seulement du but qu'elle peut servir. Hitler c'est l'anti-Guillaume 2, sur bien des plans et notamment celui-là : le même mois que Hess, il risque et perd le Bismarck et probablement se console en se disant que lui, au moins, ne l'a pas gardé au port et l'a fait servir à quelque chose.
Et bien je répondrais à celà ce qu'on m'a répondu , un jour que j'affirmais que l'économie s'était développée sous le second empire et que la france s'était modernisée, à savoir
VOS SOURCES! VOS PREUVES !. Et je les exige avec d'autant plus de virulence que vous êtes un Historien professionnel et non un amateur fusse t'il éclairé. Jusqu'à présent vous nous avez assaisonné de suppositions qui pouvaient se retourner comme une paire de chaussettes, mais pas l'ombre d'une preuve ou d'un texte et vous exposez votre théorie sur la plupart des forums connus ! Peu de preuves donc, mais une belle constance et peut-être un peu de prosélytisme, Hmmm ?
Ah ! Votre exemple du BISMARCK, c'est de la poèsie toute pure, car évidemment on peut lui opposer le TIRPITZ qui lui n'a pratiquement pas quitté les fjords de Norvège