.
Merci Jérôme.
La version russe est très prenante. Il est bon de rappeler la version française.
Si la "Marseillaise" ne me parle absolument pas, mais vraiment pas (trop lourd, trop de barouf...)
"Le chant des partisans" est la seule mélodie (paroles incluses) qui -pour ce qui me concerne- m'émeut toujours aux larmes.
On évoque "les partisans" mais derrière, il y a le choix -quel que soit le combat ou l'arme- d'un homme, seul. Ce n'est pas un coup de tête, une volonté de jouer à la guerre etc. C'est la solitude du choix de chacun, d'un chemin sans retour possible, le tout assumé pour une liberté.
Ensuite, chacun projette ce qu'il souhaite dans le mot liberté : la France, une idée de la France, un refus du joug étranger, ce que l'on prend (la violence des actes faits ou subis et un rapport à la vie qui ne sera plus jamais le même), ce que l'on laisse, l'éphémère et l'anonyme "
ami si tu tombes, un ami..." : pas de place pour l'ego, les galons et tout le tralala médaillé.
Ce n'est pas un "job" d'empanachés : on tombe en silence pour épargner l'autre, c'est tout le poids d'un cheminement solitaire, d'une réflexion personnelle...
Tous sont "partisans", chacun pour des raisons différentes.
*-*