caribou a écrit :
comment les populations concernées les voyaient (cf premier post).
Les réponses diffèrent grandement en fonction du contexte. Certains engagements à la Milice ou à les LVF furent justifiés par ces bombardements. D'autres justifièrent un engagement actif accrus auprès de la Résistance (plus vite on ferait déguerpir les allemands et moins cela durerait). Je ne sais pas s'il y eut des statistiques d'établies là-dessus.
Je suis conscient que mon exemple précédent ne cadre pas totallement avec l'objet du post, mais je l'avais mis pour dire qu'il ne fallait pas attendre beaucoup de considérations pour nos civils de la part de gens qui considéraient
leurs civils comme de la chair à canon.
Pour les américains, cela est plus complexe, à certains moment de la guerre, il considéraient la France comme un pays gouverné par des gens ayant fait allégeance aux Allemands; gouvernement parfaitement représentatif pour eux, puisqu'il l'avaient reconnu et qu'ils avaient un ambassadeur en France jusqu'en 1942. Donc, la France, en tant qu'allié de l'ennemi, devait s'attendre à moins de considération que celle qu'il donnaient aux populations de leurs alliés.
duduche19 a écrit :
Pendant les bombardements, ils étaient terrifiés.
Quand les bombardements étaient vraiment intenses les gens étaient en état de choc. Ils ne reconnaissaient plus la ville...
Et pendant des années, ils se demandaient comment ils avaient fait pour s'en sortir. Pouquoi eux et pas d'autres...
Cela est la réponse commune à tous les civils ayants eu à subir des bombardements (et même aux militaires qui subirent de grands bombardements). Pendant le bombardement, on espère que la bombe tombe ailleurs. Ensuite, on culpabilise parce qu'elle est tombée ailleurs.