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Message Publié : 16 Juil 2020 13:52 
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Eginhard
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La crise sanitaire que nous vivons nous impose des changements dans les signes de civilité et de sociabilité (on ne serre plus la main, on ne se fait plus la bise, etc.), dont il est trop tôt pour dire s'ils auront ou non des conséquences durables.

Mais, puisque nous sommes sur un forum d'Histoire (et non de Sociologie), revenons à l'Histoire et plus précisément à l'Histoire de la fin du 20ème siècle. Nous avons connu là plusieurs changements radicaux dans les codes du savoir-vivre. J'en vois deux qui me semblent particulièrement significatifs : la bise entre amis, y compris entre les hommes, au détriment de la poignée de mains, et le fait de s'appeler par les prénoms, omettant les "Monsieur" et les "Madame" et l'usage des noms de famille. Ce ne sont sûrement pas les seuls.

    En voyez-vous d'autres ?
    De quand les datez-vous ?
    Comment les analysez-vous ?
    Quelles nuances entre milieux sociaux ou professionnels ?
    etc.

_________________
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !


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Message Publié : 16 Juil 2020 14:19 
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Marc Bloch
Marc Bloch

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Très bonnes questions.

Je propose quelques pistes pour ouvrir la réflexion.

L'usage des prénoms me semble typiquement anglo-saxon.

Pour la bise je n'ai pas d'idees.

Apres, on peut aussi noter à partir des années 1980, l'effacement des références "viriles" ( militaires, bourgeoises ou ouvrières) au profit d'une culture plus douce, plus féminine voire enfantine.

Ces références viriles on peut les voir de façon un peu caricaturale dans des films comme oss 117 ou les tontons flingueurs.


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Message Publié : 16 Juil 2020 15:16 
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Marc Bloch
Marc Bloch

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Localisation : Versailles
Autre idée : le passage d'une société industrielle à une société tertiaire ? Avec des comportements moins rudes et plus commerciaux ?


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Message Publié : 16 Juil 2020 15:49 
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Tite-Live
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Si cela peut alimenter les réflexions, voici le témoignage d'un gamin qui a vécu successivement dans deux milieux différents, au milieu du siècle passé, et qui était assez âgé pour en avoir encore des souvenirs (ponctuellement) précis.
En 1950, mon père était jardinier, dans une propriété qui comprenait également une ferme, tenue par un couple. Nous étions donc du même monde. Les adultes se tutoyaient et s'appelaient par les prénoms. Pour nous, les gamins, le fermier s'appelait Victor, son épouse Juliette, et on n'a jamais su leurs noms de famille. Edité pour préciser qu'on les tutoyait, nous aussi.
En 1953, ce même père était devenu gendarme, dans "la blanche" comme on appelait la gendarmerie départementale. Nous vivions donc dans la caserne d'une petite brigade de canton. Les hommes de même grade se tutoyaient mais s'appelaient par leur nom, pas par le prénom. Pour les épouse c'était plus mélangé, selon le degré d'intimité et d'affinité : prénoms, ou "Madame Unetelle". Pour nous les gamins, c'était systématiquement Monsieur Untel ou Madame Unetelle.


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Message Publié : 16 Juil 2020 16:15 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 13 Juin 2017 15:04
Message(s) : 1132
.
Jean-Mic a écrit :
La crise sanitaire que nous vivons nous impose des changements dans les signes de civilité et de sociabilité (on ne serre plus la main, on ne se fait plus la bise, etc.), dont il est trop tôt pour dire s'ils auront ou non des conséquences durables.

:wink: C'est vrai. Cependant la "tactilité" n'est pas commune ici et/ou là. Je ne pense pas que ceci aura des conséquences durables.

Citer :
Nous avons connu là plusieurs changements radicaux dans les codes du savoir-vivre.

Le "savoir vivre" s'inscrit plus dans les codes sociétaux que dans l'histoire.
Ceci semble devenu une sorte de "violence" faite à l'autre. Il est obligatoire d'intégrer un monde affranchi de tout code -pour X raisons-.

Citer :
En voyez-vous d'autres ?

Vous évoquez toujours le "savoir vivre" ?
Une sorte de volonté de rendre la hiérarchie (verticale dans la normalité) plus horizontale dans l'apparence. Tout n'est qu'apparence. Le côté : "on est tous potes dans un monde de potes...".
Une certaine "violence" dans la mise en place du code en question : ce n'est plus un choix tacite (le tutoiement par exemple).
Cette "obligation" initie à très court terme le tutoiement puis la familiarité et l'intimité...
Tout ceci restait très différent selon le sexe. Et puis avec cette notion élargie du X=Y, c'est devenu très "border" : où se plaçait la normalité ?

Le besoin d'une convivialité et d'un grégaire poussé. Si vous n'en êtes pas : attention, c'est noté. On peut le remarquer dans certaines expressions très courantes.
Ce qui donc constituait une sorte de barrière par exemple à la délation etc. -choses inacceptables en milieu rural et qui équivalait à une sorte de "bannissement" de la communauté- est devenu commun comme ce côté : "...je ne veux pas voir, à chacun son intimité mais j'ai l'oeil (et accessoirement je le rince)..." est entré dans les nouveaux codes.

L'attribution de l'éducation. Il appartient à l'Etat d'éduquer les enfants qui -en retour- lui sont offerts ; par là : à l'Etat d'en assurer aussi la charge matérielle.

La manière de se tenir à table et les sujets évoqués. Le ton "haut". On entre dans des lieux (bureaux) sans frapper. On s'invite sans téléphoner : le temps perso est important, celui de l'autre doit s'adapter.

La difficulté dans les nuances : intimité, familiarité etc. Les deux étant noyés ou dilués.

Les gestes du quotidien ponctionnés aux films ou jeux vidéos (on jette ses cigarettes, on crache etc.). C'est devenu une sorte de "reconnaissance" entre certains.

Adopter certains codes afin de s'intégrer à n'importe quel prix.

Citer :
Comment les analysez-vous ?

Je n'analyse pas, j'acte.
Mon âge me permet de m'asseoir sur ce genre de chose.
Je continue de vouvoyer -ceci met une distance et je respire- ; je tutoie les personnes qui -par proximité plus affective bien souvent- et par tacite entente me proposent le tutoiement. J'évite les lieux de grégarité affichée.

Citer :
Quelles nuances entre milieux sociaux ou professionnels ?

Le problème est que le mot "nuance" a disparu, comme ce que vous nommez "les codes du savoir vivre". La mode est au "faire avec", "cablé", "branché" etc.
:wink:

Pour le côté anglo-saxons de l'usage des prénoms : :?: :?: :?: C'est justement là que bien souvent je me ressource... ;)

Je viens de lire B. Sonneck : même itinéraire.
Un changement est apparu vers 1963/65 puis 1968 pour certains, pas en milieu rural.
Tout a basculé au début des années 1980 sans -encore- impacter le milieu du travail en province.
**

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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
"... The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, ... From fearful trip the victor ship comes in with object won ..." (W. Whitman Jr)


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Message Publié : 16 Juil 2020 16:33 
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Il y a un geste qui tend à devenir de plus en plus fréquent, apparu, pour moi, à la fin du 20e siècle : c'est la bise entre garçons. (Et même entre hommes d'une façon générale.)
Il y a 40 ans ça n'existait pas, ou quasiment pas, hors du cadre familial.

Pour ce qui concerne les catégories socio-professionnelles, la casquette pour les ouvriers/employés et le chapeau pour les cadres font maintenant partie de l'histoire. (mais il peut y avoir d'autres signes vestimentaires distinctifs.) A l'inverse les tatouages se voient à tout âge et tout niveau social, c'est passé dans les moeurs, alors qu'il y a 40 ans c'était une pratique de voyou, de blouson noir.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 16 Juil 2020 19:31 
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Marc Bloch
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A titre personnel, je n'ai jamais vu d'hommes se faire la bise avant 2008 dans le Midi : j'avais pris cela pour une coutume locale). Premier exemple en Yvelines vers 2013.


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Message Publié : 16 Juil 2020 21:40 
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Philippe de Commines
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Pierma a écrit :
Il y a un geste qui tend à devenir de plus en plus fréquent, apparu, pour moi, à la fin du 20e siècle : c'est la bise entre garçons. (Et même entre hommes d'une façon générale.)
Il y a 40 ans ça n'existait pas, ou quasiment pas, hors du cadre familialier.


Sur ce point il faut certainement se pencher sur les travaux de Georges Vigarello et son ouvrage sur l'histoire de la virilité.

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )


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Message Publié : 17 Juil 2020 13:30 
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Localisation : Région Parisienne
En classe, dans les années 60, nous nous appelions par nos noms et non nos prénoms, mais l'école n'était pas mixte. Il a fallu que les filles arrivent en classe de 1ère pour que les prénoms apparaissent.

A l'armée, que les noms.

Dans le travail, je bossais à Rungis où le tutoiement était obligatoire, mais les femmes étaient vouvoyées. Quand je suis devenu cadre, je vouvoyais tout le monde, j'estimais qu'une certaine distance n'était pas plus mal.

Je ne suis pas lèche-museau, je fais la bise à ma famille et à un vieil ami que je connais depuis 45 ans. Ma belle-fille me vouvoie, je la tutoie.

Bref, je suis un vieux schnock.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 17 Juil 2020 14:36 
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Pierre de L'Estoile
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Le Préfet Jacques Gandouin avait écrit un Guide du protocole et des usages paru en 1972
Mine d'informations pratiques
Préface du duc de Brissac

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 17 Juil 2020 15:26 
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Salluste
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Dans ma région (Ardennes et sud du NPDC), la bise entre garçon relève de la famille, encore aujourd'hui même si on la voit apparaitre de temps à autre. A contrario, à quelques centaines de mètres, côté belge, j'ai toujours connu la bise y compris entre hommes en dehors du cercle familial (mais une seule).

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Message Publié : 17 Juil 2020 15:47 
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Localisation : Alsace, Zillisheim
Étant, français, vivant en Alsace, né de parents d'origine italienne, mais de régions différentes et travaillant à EDF donc en contact avec des français provenant de partout, je dois convenir que ce que certaines personnes annoncent comme des évidences l'étaient, mais dans des zones plus ou moins restreintes. Avec un collège venant du sud de la France, on s'est fait régulièrement la bise à chaque fois qu'on s'est croisé. Idem avec un collègue chti de Gravelines. Avec ceux d'autres régions, c'est plus guindé, ou avec plus de formalisme.

Il y a 40 ans, on vouvoyait ses supérieurs plus couramment ... Enfin, pas toujours. J'ai le souvenir d'un stage à la centrale de Strasbourg où on se tutoyait largement. Cela était dû à 2 choses. La première, 90% de cégétistes, ils se tutoyaient lors des réunions syndicales, car tous les membres de la CGT se considéraient comme des ouvriers, donc le "tu" était de rigueur. Mais, il y avait aussi le fait qu'il y avait eu un grand renouvellement des générations, la moyenne d'age était très jeune, donc des gens qui avaient bossé ensemble durant 4 à 10 ans se retrouvaient maintenant dans des postes différents ... et comme ils s'étaient tutoyés durant les années où ils avaient occupé le même emplois, ils continuaient maintenant que l'un était le supérieur direct de l'autre.

AU début, à la centrale nucléaire de Fessenheim, dans les années 80, la situation était différente. Je travaillais, et je travaille toujours au sein d'une équipe de quart, là le tutoiement est courant et même obligatoire. En fait, il est le signe qu'on est une équipe soudée et que lorsqu'on sera confronté à une situation d'urgence, dans un premier temps, on ne pourra compter que les uns sur les autres. Dans d'autres services, c'était plus compliqué. 2 collèges du mon service avaient postulé dans un autre service. L'un étant devenu le supérieur de l'autre. Le second a demandé au premier de le vouvoyer en public (tout en pouvant continuer le tutoiement en privé), car cela faisait désordre qu'il soit le seul technicien à tutoyer le chef de section...

Petit à petit, le tutoiement s'est imposé. Il a été en partie appuyé par la direction, histoire de renforcer la cohésion sociale... J'ai marqué mon esprit de résistance à l'époque en continuant de vouvoyer mon chef de service. Pas par respect pour sa fonction, mais parce que je n'arrivais pas à tutoyer quelqu'un qui me semblait à se point pas à sa place. J'étais l'un des seul à ne pas le tutoyer et à ne pas jouer cette fausse familiarité plus ou moins imposée conventionnellement.

Et puis, on a vu arrivé un tas de jeunes, certains me vouvoyaient. Surtout parce qu'ils voyaient un vieux monsieur étranger à leur monde. Maintenant, ils me tutoient tous, mais au bout de 4 ou 5 ans dans le même service, ils se sont pliés aux règles.

J'ai même un cas particulier, quelqu'un qui alterne tutoiement et vouvoiement selon qu'il s'adresse à la personne ou au cadre.

Je sais que dans certaines secteurs économiques, même au bout de 20 à 30 ans à exercer ensemble le même métier, on se vouvoie. Tandis que dans d'autres, le tutoiement ouvrier est quelque cchose de naturel et celui qui ne se plierais pas à la règle se retrouverait exclu de facto.

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Message Publié : 17 Juil 2020 16:10 
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Salluste
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Narduccio a écrit :
J'ai même un cas particulier, quelqu'un qui alterne tutoiement et vouvoiement selon qu'il s'adresse à la personne ou au cadre.


Situation courante dans l'armée: vouvoiement au régiment et tutoiement dans le civil quand les deux personnes ont désormais un grade différents mais partageaient le même à une époque.

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Message Publié : 17 Juil 2020 20:42 
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Eginhard
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Dans le cas des professions libérales (médecins, avocats, architectes, ...), le tutoiement réciproque était la règle entre personnes de la même génération (mêmes bancs à la fac ou à l'école), tandis que le vouvoiement réciproque s'imposait entre personnes de génération différente (les vieux vers les jeunes, les jeunes vers les vieux.

Tranchant avec les autres professions libérales, les architectes arrivaient à se tutoyer entre gens de générations différentes, et aussi de qualification différente (dessineux, archis, BET), souvent à la suite d'une "charrette" (un projet autour on travaille en commun, généralement dans l'urgence) ... quitte à revenir au vouvoiement respectueux vis-à-vis des pontes une fois la charrette finie. On est là dans un tutoiement proche celui des "ouvriers" travaillant côte à côte (cf. Narduccio), ou des soldats dans l'action. Je pense qu'on devait trouver un comportement similaire dans tous les métiers de type bureau d'études, ou laboratoire travaillant sur des projets communs. En tout cas, rien de commun dans les autres professions libérales où chacun travaille seul dans son cabinet, son étude, son officine... et ou le vouvoiement a eu, et a toujours, la vie plus dure.

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Dernière édition par Jean-Mic le 17 Juil 2020 20:51, édité 1 fois.

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Message Publié : 17 Juil 2020 20:51 
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Eginhard
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Je suis surpris de constater qu'un changement inverse s'est opéré récemment chez les plus jeunes hommes. Au fur et à mesure que la bise entre hommes devenait plus courante (alors qu'elle était auparavant réservé au cercle familial), on observait que grands ados et jeunes adultes adoptaient le check entre frères ou entre cousins. Toutefois, cette nouvelle évolution me semble très récente (cette dernière décennie, ou à peine plus). Elle n'entrerait donc pas dans le champ historique de notre forum.

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