gamelin a écrit :
En fait, il a essayé d'avoir une influence réelle, engageant de nombreuses discussions avec les personnalités de l'époque. Certes, la constitution ne lui octroyait guère de pouvoirs, comme sous la IIIè république, mais en disant celà, j'enfonce une porte ouverte!
Il a néanmoins eu un poids dans la vie politique de l'époque, et il a désigné des présidents du Conseil qui ont été très actifs (Queille, Schuman, Pinay...). Il fut un président populaire, comme le dit Ghebali.
Oui Vincent Auriol s'est lui même posé en arbitre du régime. La désignation du président du Conseil ne s'imposait pas à lui par le résultat des urnes comme en GB. Le régime des partis, et la valse assez alerte des gouvernements lui donnait l'occasion de choisir qui lui semblait bon. Et que ce soit avec le tripartisme ou la troisième force, les 2 coalitions qui ont marquées son mandat, il avait une bonne latitude pour choisir, faisant alterner socialistes, radicaux et républicains populaires et sachant jouer des rivalités au sein de chaque parti (Bidault/schuman , Mayer/PMF etc...).
c'est amusant que vous qualifiiez Henri Queuille de très actif, lui qu'on a souvent perçu comme l'incarnation type de l'immobilisme de la IVe
gamelin a écrit :
Il mérite d'être connu. Sa biographie est beaucoup moins volumineuse que celle de Félix Faure, mais elle se lit très bien!
Je suis d'accord sur l'intérêt que présente la personnalité d'Auriol, mais n'est ce pas
parce que "Sa biographie est beaucoup moins volumineuse que celle de Félix Faure" qu'elle se lit si bien ?