Entre 1945 et 1989, la religion est devenu un débat mineur dans le monde, presque un sujet de moquerie. Ce qui importait était de savoir qui était avec ou contre l'URSS.
C'était normal à une époque où un tiers de la planète (le bloc soviétique) disposait de la moitié des armes de la planète pour assaillir le reste du monde.
On voit le réveil de réactions musulmanes en Afghanistan en 1978 (contre l'URSS), en Iran en 1979 (contre tout ce qui n'est pas extrémiste chiite : le shah, le libéralisme, le progressisme, l'URSS, l'Occident, le sunnisme...) et un bref soubresaut en Syrie en 1982 (une révolte des Frères musulmans anéantie par Hafez el-Assad). Et c'est tout.
En URSS, depuis les années 1920, les musulmans se convertissent au bolchevisme ou feignent l'athéisme ou rendent leur foi extrêmement discrète, sous peine de mourir. Comme toutes les autres manifestations politiques, les opinions religieuses se limitent à leurs puissances relatives, jusqu'au martyr.
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