Il existe aussi cela
https://www.journeesflaran.org/la-collection-flaran/flaran-30/Dans le Bassin parisien, à la fin de l'Ancien régime, on est plus sur une gerbe sur douze, voire sur treize.
La situation est très hétérogène, du fait de la constitution empirique de cette charge. Dans un premier temps, l'Église a du batailler pour confisquer les dîmes aux propriétaires laïques d'églises paroissiales lorsqu'ils existaient et dans un second temps harmoniser ce prélèvement qui s'additionnait aux champarts, l'objectif étant de permettre aux producteurs de vivre de leurs récoltes. Ainsi, on ne décime que les grandes cultures, pas les productions des ouches, et face à l'introduction de cultures nouvelles dès le XVIIe siècle, comme les légumineuses ou les productions fourragères (sainfoin, vesces, betteraves, panets, etc...) ou bien les plantes tinctoriales, on rentre dans une zone grise, l'église n'étant pas preneuse de ce type de productions, difficilement transportable, peu négociable, etc...
En Bretagne, les abbayes déciment les produits de la pêche, ainsi dès les années 1530, elles s'intéressent aux revenus de la pêche de la morue de Terre-Neuve.