http://www.editions-perrin.fr/fiche.php ... 2262027650

ça m'a l'air trés intéressant, mais l'auteur n'est pas historien de métier...je sais, je suis plein de vilains préjugés...

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Le passé change parce que nous changeons

Puis-je suggérer un article de Dominique Alibert, consacré à Pépin, dans le numéro 306 de la revue " l'histoire"

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Le passé change parce que nous changeons

J'ai lu d'une traite ce soir le Clovis de Laurent Theis (Editions Complexes, 1996).

J'avais déjà lu son Dagobert dont j'ai rapidement parlé plus haut sur ce fil, et qui est de la même veine, ce qui fait que l'effet de surprise a moins joué.

Il s'agit de dire le peu que l'on sait de l'histoire de Clovis, puis d'analyser l'utilisation politique du personnage, la création du mythe, la critique, etc au cours des temps jusqu'à l'époque contemporaine...

C'est très réjouissant, et en plus, ce qui ne gâte rien, très intelligemment écrit dans un style pince sans rire tout à fait plaisant.

J'ai quand même légérement préféré le Dagobert, plus percutant encore.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

J'ai lu le Clovis de Michel Rouche, y'a t'il une bonne raison de lire Laurent Theis ? Un point de vue différent, une approche différente ?

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Le passé change parce que nous changeons

Oui, c'est très différent.

Dans mon souvenir, le Rouche décrit la Gaule au Vè siècle puis sous Clovis avec grand détail.
Le Theis, lui, passe rapidement là-dessus, puis s'attache à montrer l'évolution de l'histoire de Clovis à travers l'histoire, au gré des impératifs politiques des époques. Comme pour le Dagobert, il met en évidence l'importante production de faux documents, ainsi que les ajouts à la légende, tout en les expliquant par des contextes précis.

J'ai trouvé que c'est un très bon complément à Rouche.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Vient de paraître :

La Bretagne carolingienne
Entre influences insulaires et continentales

ISSN 1761-4961. 21 x 26 cm. 172 p. Illustrations couleurs, cartes.

L'histoire de la Bretagne du haut Moyen Age, dégagée de ses légendes, prend toute sa place dans ce contexte plus large de mutations qui a abouti à la formation du domaine carolingien. Le royaume breton armoricain fut éphémère mais il engendra une richesse économique et culturelle sensible. Les monastères jouèrent à ce titre un rôle essentiel, stigmatisant leur puissance dans une organisation rigoureuse de leurs réseaux, s'appuyant alors sur le pouvoir impérial. La Renaissance carolingienne, avec ses champs de réformes, s'accompagna d'un renouveau culturel. Notre province ne s'écarta pas de ce vaste mouvement d'idées, tout en conservant certains particularismes issus de ses origines. Les contributions de ce présent volume abordent quelques aspects de cette période, une des plus riches de l'histoire bretonne.

Sommaire
Marianne Besseyre [ Bibliothèque nationale de France, Paris ]
Une iconographie sacerdotale du Christ et des évangélistes dans les manuscrits bretons des IXe et Xe siècles
Roy Flechner [ Lincoln College, Oxford, UK]
Aspects of the Breton transmission of the Hibernensis
Pierre-Yves Lambert [ Ecole Pratique des Hautes Études, Sciences Historiques et Philologiques, Paris ]
Exempla bibliques comme précédents judiciaires : les sanctions dans les chartes "celtiques"
James T. McIlwain [ Brown University, Providence, USA ]
The "Celtic" Tonsure Revisited
Jean-Luc Deuffic [ Saint-Denis ]
Le "monachisme breton" continental : ses origines et son intégration au modèle carolingien
Planches
Index: personnes, lieux, manuscrits

Bonsoir,



Ephémère ? Vraiment ?

Amts

Pier

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Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras,
He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh,
He c'halon virvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz.
Dihunet out bremañ, ma Breizh!

Existe t-il des biographies de :
Pépin le Bref
Louis le pieux

Pas à ma connaissance (j'ai recommandé quelquepart sur ce forum l'article de Dominique Alibert sur Pépin le Bref paru dans la revue l'Histoire il y a quelques temps).

Je conseille vivement le "Charles le chauve" de Janet Nelson.

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Le passé change parce que nous changeons

Merci.
J'ai vu qu'Yvan Gobry avait écrit un Pépin et un Louis le pieux chez Pygmalion. Que pensez-vous de cet auteur qui semble faire une série de biographies chez Pygmalion comme Georges Bordonove ?

Tant qu'à faire, il vaut mieux lire Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe de Pierre Riché chez Pluriel, qui est excellent.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je n'ai jamais lu Yvan Gobry...mais je me méfie des spécialistes de tous les rois !!!

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Le passé change parce que nous changeons

On a parlé un peu d'Ivan Gobry sur le forum, utilisez le moteur de recherche, vous trouverez divers commentaires.
J'ai lu ses Mérovingiens, et j'ai trouvé que ça relevait plus du roman historique que de l'histoire. J'en avais posté un compte rendu partiel dans le forum Haut Moyen-Age, ici : viewtopic.php?f=51&t=15615&p=198311&hilit=gobry#p198311

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Je l'ai lu aussi, et j'ai quand même une réserve. Après Louis le Pieux, Riché nous sert des listes interminables de noms et de lieux ; c'est très érudit certes, mais on n'a plus la vision de ce qu'il se passe globalement. C'est pour remédier à cela que j'ai acheté L'héritage Des Charles, de Theis, et aussi le Charles le Chauve de Nelson, en espérant qu'ils auront plus de recul sur la seconde période carolingienne.

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Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)

Je n'ai pas épuisé toutes mes cartouches. Celui-ci n'est pas tout jeune, mais il est très bon aussi, plus synthétique.

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